éjà coutumière d’éditions spéciales pour sa "Grande Cuvée brut" en AOC Crémant de Bourgogne, Veuve Ambal lance à présent "la Nature", qui prend un tournant vers la dimension éco-responsable. Cuvée la plus vendue de la marque, cette Grande Cuvée troque pour l’occasion sa classique étiquette contre un sleeve (film), annoncé comme recyclable à l’infini. « Nous utilisons le sleeve sur d’autres références, mais les consommateurs jugent cet habillage peu écologique, nous avons donc cherché des solutions pour améliorer ces sleeves », explique Maïlys Nier, cheffe de produit chez Veuve Ambal.
La solution, c’est donc ce sleeve fabriqué à partir de déchets de PET recyclés (30 % de matières recyclées R-PET), « le premier habillage du marché 30 % recyclé et 100 % recyclable sur le marché des vins effervescents », annonce un communiqué. Décoré d’un graphisme floral et champêtre, « référence à la nature qui est derrière la production d’un vin », ajoute Maïlys Nier, ce packaging est doté de « micro-perforations pour séparer aisément le décor de la bouteille verre, et faciliter le tri », reprend un communiqué. La totalité de l’habillage (coiffe, collerette, sleeve) a été conçu pour que « les utilisateurs puissent retirer tout d’un coup dès qu’ils arrachent le sleeve, afin de faciliter le tri entre container verre et poubelle emballage lorsque les clients jettent les bouteilles vides », ajuste Maïlys Nier.
La contrainte de la coiffe n’a pas encore été résolue par l’équipe de Veuve Ambal. « Une coiffe papier n’est pas adaptée pour nos cadences de production et nous avons demandé à nos fournisseurs de travailler sur une coiffe totalement en aluminium, sans polyéthane, pour qu’elle soit également entièrement recyclable », situe encore la cheffe de produit de Veuve Ambal. Pour l’heure, 2 000 bouteilles sont produites afin de proposer une phase de test auprès des clients habitués du caveau de Montagny-lès-Beaune, avant de lancer cet habillage recyclable à plus grande échelle dans les circuits de grande distribution. « Ce n’est que le début d’une démarche où nous élargirons probablement ce type de sleeve à d’autres références, même s’il reste encore 15 % plus cher qu’un film classique », valide Maïlys Nier.