Maxime Toubart : Cela n’a pas de sens de parler rendement au 15 mars ! Les décisions sur les vendanges 2024 se prendront en juillet. On verra alors où en sont les ventes. Nous n’avons jamais pris de décision en mars ! Il est vrai que les ventes du mois de janvier (-16 %) et celles de février (-13 %) ne sont pas bonnes, mais cela reste des mois peu impactants en volume. Certains professionnels ont peur et disent que l’on va vers une catastrophe. Mais il faut rester confiant tout en étant attentif au contexte géopolitique, à la hausse des taux d’intérêt, etc. Les retours des vignerons présents à Wine Paris et à Prowein sont plutôt bons.
En mai et juin, une première série de décisions seront annoncées sur le recrutement, l’hébergement et la relation avec les prestataires de services. Ces décisions viseront à mieux encadrer le travail des saisonniers. Cela ne sera pas une révolution car nous n’avons pas à cette heure de réponse pour tout. Nous avons des échanges très réguliers avec l’administration et les prestataires.
Nous avons pourtant évoqué cette question au sein du syndicat et de l’interprofession quand l’Union Européenne a annoncé la fin de la coiffe. Les études montrent que la coiffe fait partie de l’identité du champagne. Notre objectif est d’inscrire l’obligation de la coiffe dans notre cahier des charges et en parallèle de travailler à l’émergence de coiffes plus vertueuses sur le plan environnemental.
Le pré-rapport de la commission d’enquête de l’Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO) nous sera présenté fin 2024. Au printemps 2025, nous débattrons de ce sujet au sein du conseil d’administration du SGV. Un vote du conseil aura lieu courant 2025. Il ouvrira la Procédure Nationale d'Opposition (PNO) et le parcellaire sera alors consultable dans les mairies.
Sur ce sujet, on est "dans le dur". On savait que les derniers 30 % sont toujours les plus difficiles à convaincre. C’est par la pédagogie et l’apport de services que l’on peut les aider à être certifiés. Au-delà de la certification, j’aimerais qu’il y ait plus d’échanges au sein des villages sur des essais de pratiques ou pour la mise en commun de matériel. Nous avons à progresser sur ce point.
Nous les avions demandés à un moment où nous pensions que ce dossier pourrait évoluer favorablement. Je ne suis pas optimiste sur ce sujet.
Oui, nous allons repartir sur un plan de communication de trois ans, avec un budget de 4 millions €/an. Le plan de communication sera dévoilé en avril.
Je n’ai rien annoncé dans ce sens et surtout je n’ai rien décidé.