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Ce vigneron fait condamner 2 négociants à 350 000 € pour prix "abusivement bas"
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Ce vigneron fait condamner 2 négociants à 350 000 € pour prix "abusivement bas"

Les négoces Cordier et Ginestet sont condamnés à 200 et 150 000 € pour l’achat à bas prix de vrac au vigneron médocain Rémi Lacombe. Le tribunal de commerce valide ce premier recours à Egalim qui pourrait en inspirer d’autres.
Par Alexandre Abellan Le 22 février 2024
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Ce vigneron fait condamner 2 négociants à 350 000 € pour prix
'David peut se retourner contre Goliath quand il se fait confiance, qu'il est fier, qu'il se respecte et qu'il a des cojones' pointe Rémi Lacombe. - crédit photo : Alexandre Abellan (photo lors de l'audience du 11 janvier 2024)
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n négoce ne peut acheter du vin à prix abusivement bas juge le tribunal de commerce de Bordeaux ce jeudi 22 février. La Société Civile Fermière Rémi Lacombe (138 hectares de vignes, dont le château Bessan-Segur basé à Civrac-en-Médoc) remporte son procès contre les négoces Ginestet (famille Merlaut) et Excell (filiale de Cordier, groupe Invivo) pour 10 contrats d’achats passés en 2021 et 2022 avec un prix moyen du vin en vrac de 1 200 € le tonneau* quand le coût de production de la propriété est estimé à 1 600 € le tonneau. Le tribunal retenant un prix de vente de 1 500 € le tonneau (d'après les constatations du courtier assermenté près de la cour d'appel Henri Féret), Cordier est condamné pour dommages et intérêts à 202 072,3 € quand Ginestet l’est à 152 704,1 € pour « avoir fait pratiquer » au vigneron « des prix abusivement bas » indique le jugement, ajoutant une publication judiciaire du délibéré aux frais des négoces. « Je suis ravi » rapporte Rémi Lacombe, qui résume son objectif : « faire une première application de la loi Egalim ». Son attaque s’appuie en effet sur l’article 442-7 du Code de Commerce qui définit « le préjudice causé […] pour un acheteur de produits agricoles ou de denrées alimentaires de faire pratiquer par son fournisseur un prix de cession abusivement bas ».

Né de la loi Egalim, ce dispositif n’avait jamais été mis en application judiciaire depuis sa rédaction en 2019, ce qui avait animé les plaidoiries lors de l’audience ce jeudi 11 janvier. Pouvant avoir d’importantes conséquences sur la filière des vins de Bordeaux, et de France, mais aussi sur toute l’agriculture française. « Il y a un risque d'insécurité pour tout contrat signé : si l'on peut revenir deux ans après sur une transaction pour la motivation de prix abusivement bas... Alors qu'il n'est pas clairement indiqué dans la loi les indicateurs évoqués et les moyens de pression. Cela peut bloquer tout le marché des matières premières agricoles » craint un spécialiste de la place de Bordeaux. Encore faut-il que la condamnation fasse jurisprudence, car il est très probable que cette décision ira en appel, cassation, etc. « Tout le monde peut faire appel en France, mais mieux vaut avoir gagné la première bataille » pointe Rémi Lacombe, qui reconnaît que « d’autres vignerons risquent de bénéficier de mon audace » alors que les bas prix sont au cœur des revendications agricoles actuelles. À commencer par une manifestation vigneronne qui s’est tenue ce matin même dans le vignoble bordelais. « Les bas prix font crever une région qui est entravée, avec des gens soumis et acceptants » estime le vigneron médocain, qui « n’imagine pas qu’un courtier ne puisse évoquer de bas prix sans se voir répondre "attention"… Malheureusement, le monde agricole ne sait communiquer que sur les prix les plus bas. Cette condamnation démontre que c’est hors la loi de faire ça. »

Nous avons une région qui brûle ses produits finis, qui arrache son outil de production…

« Quand David se sait plus petit que Goliath, il peut se faire plus grand » philiosophe Rémi Lacombe, pour qui « David peut se retourner contre Goliath quand il se fait confiance, qu'il est fier, qu'il se respecte et qu'il a des cojones ». Reconnaissant qu’il n’a plus sa carrière viticole devant lui (il était encore pris l’an passé dans un imbroglio pour la cession de son domaine à un groupe chinois), le vigneron regrette l’absence de représentants des institutions bordelaises lors de l’audience du 11 janvier dernier : « nous avons une région qui brûle ses produits finis, qui arrache son outil de production… Et les présidents et directeurs [de la filière] ne viennent pas écouter celui qui dit que la situation ne peut plus durer ? » Pour un expert du monde judiciaire, cette décision peut faire date, mais « c'est assez ironique que cela bénéficie au vigneron qui bradait ses vins quand il vendait son château... »

 

* : Plus précisément de 1 184 € le tonneau pour 7 transactions avec Cordier et 1 157 € pour 3 contrats avec Ginestet, soit des prix inférieurs de 24 et 26 % par rapport aux coûts de revient indique le tribunal soulignant que « ces différences de prix, constatées pour chacune des défenderesses, caractérisent un prix abusivement bas qu'elles ont fait pratiquer, sans respecter le formalisme imposé par la loi, à la société civile fermière Rémi Lacombe pour l'ensemble des marchés litigieux et qu'il conviendra que cette dernière soit dédommagée de son préjudice. »

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Tous les commentaires (18)
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pg Le 06 mars 2024 à 07:48:33
Tout le monde ne peut vendre sa production en bouteille . C' est pour ça que les coops ont été inventées. Il y a celle qui s' acquittent fort bien de cette mission . Et il y a les vraqueuses , à la disposition du négoce....
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pg Le 06 mars 2024 à 07:43:08
Petites précisions . Les vins ajournés à l' agrément sont toujours des vins dont les défauts sont évidents. S'ils étaient commercialisés en l' état sous la marque collective ( sont appellation ) , ils en terniraient l'image et affecteraient les ventes de toute l' appellation. Il ne peut être question d' éliminer les vins dit "moyens" . Mon appellation a été confronté à une demande d' un producteur de vin dit "naturel", souhaitant un de passe-droit , un agrément adapté aux "particularités " de ses vins. Il lui a été rétorqué, et la , la CA de mon appellation ma complètement suivi dans mon raisonnement , que nous jugions la qualité d'un vin de façon anonyme et pas la manière ou la philosophie qui ont été mis en œuvre pour le produire. Le plus comique était que ce producteur était lui-même président d'ODG. Cherchez l' erreur. Je suis le premier à râler après les agréments qui viennent prélever régulièrement mes vins alors que ça fait 25 ans que j' ai prouvé que je ne commercialisais que des vins reconnus de tous. Ils sont parfois "moyens" comme chez tout le monde... lorsque j' ai proposé uniquement des sondages avales puis un agrément probatoire pour les vins défectueux, mes chers collègues ont refusé.... Sans doute la crainte de chacun d' avoir un vin non conforme, avec le nom écrit en gros sur l' étiquette , mis en pâture à la vindicte vigneronne.... Pour moi, le sondage avale , c' est l' avenir, autant en terme de cout que d' efficacité. Que devient un vin agréé juste après les vinifications ( vite , tout de suite maintenant... ), 8 mois après ? Avant de régler les problèmes du négoce , réglons les nôtres.
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Albert Le 04 mars 2024 à 19:21:27
Oui Vigneron, j'ai eu l'occasion d'être dégustateur (CGA) .. et je me souviens surtout qu'on nous avait assez explicitement précisé qu'on était tenu d'attribuer des médailles en respectant des ratios en fonction du nombre d'échantillons (Or, Argent et Bronze). Bon, j'en resterai là. J'avoue que les certitudes et exigences du monde du vin me laissent perplexes.
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Mieux payé Le 04 mars 2024 à 16:02:53
D'accord avec Vigneron. D'ailleurs il ne faut pas que le prix PLANCHER devienne un prix PLAFOND ! Une pyramide des prix doit être proposée avec une valorisation d'au moins 20% des produits médaillés dans les concours de vins contrôlés.
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Vigneron Le 04 mars 2024 à 15:20:21
@ Albert L'ODG est un organisme habilité de contrôle qui est imposé aux vignerons, à la différence des labos d'analyse par exemple. Je peux vous dire que des vins sont refusés à la dégustation même sans défauts organoleptiques rédhibitoires, parceque l'on trouve par exemple le vin trop plat ou creux. Il n'y a pas de profil sensoriel type établi, car ce serait impossible à faire: 2 appellations voisines peuvent fortement se ressembler. Par contre le mérite de ce contrôle est d'éliminer les vins présentant des défauts majeurs, au-delà des modes de consommation. Par exemple, j'ai dégusté des échantillons de laboratoire où il était fait la promotion de vins nature. Ces vins présentaient beaucoup de défaut, rien qu'à l'odeur, je n'avais pas envie de le boire. Et bien en commission de dégustation, je suis sûr que ce ne serait pas passé. Je connais par ailleurs un domaine très réputé qui n'a pas une grande concentration dans ses vins et a du mal à se les faire labelliser. Par contre, il arrive à très bien vendre ses vins. On voit la limite d'un tel système, à quoi sert-il d'interdire pour interdire, si un client est prêt à acheter ? Comme la dégustation n'est pas proposée partout, on peut comprendre néanmoins qu'il faille protéger le consommateur de mauvaises surprises et garder une belle image de l'appellation. Car si on commence à accepter les défauts de Mr X, pourquoi ne pas accepter ceux de Mr Y ? On sort de l'objectivité et de l'impartialité. Avez-vous eu l'occasion de participer à des concours de vins ? On dit que le goût est subjectif mais le jury même amateur a rarement du mal à déterminer les meilleurs vins. Dommage que les médailles ne soient pas valorisées à leur juste valeur.
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Albert Le 04 mars 2024 à 09:50:17
.. justement, Vigneron, je m'interroge sur le sens de la mission déléguée aux ODG à organiser ce fameux contrôle interne (ex "dégustation d'agrément") pour LEURS adhérents : un opérateur habilité (habilitation obtenue auprès de l'ODG) n'est-il pas "client" de son ODG ? .. pour avoir assez longtemps été au contact de la filière, j'ai pu constater qu'il n'y avait jamais recours au couperet d'un refus définitif (soit à l'agrément, soit - plus récemment - à la reconnaissance de la "conformité" .. à quoi d'ailleurs puisque les profils sensoriels ne sont pas portés dans les CDC !). Bref, je comprends qu'il faut surtout ne pas disqualifier les lots présentés en AOP ou en IGP car ça causerait un préjudice sévère au producteur. Ok, ne changeons rien .. pas sûr que ce laxisme bénéficie à la filière. Et si un producteur n'a pas sa place dans son job (incompétence), faut-il ne rien faire ? .. ne rien lui dire ? .. L'incompétence, l'inadaptation à son poste .. il faut peut-être savoir se regarder en face, non ?
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Vigneron Le 04 mars 2024 à 08:49:18
@ Albert, le problème est que si le vigneron veut absolument vendre un vin très moyen voir daubé dans une appellation et que son oenologue conseil qui est aussi son client ne l'en empêche pas, qui va le faire ? C'est bien le rôle d'un organisme de contrôle et de gestion. Sinon il leur reste quoi ? Le contrôle documentaire et la vérification des parcelles de vignes.
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Vigneron Le 04 mars 2024 à 08:41:08
@ PG, je rajouterai que le vigneron qui n'a pas un fabuleux terroir et qui a pourtant investi là-dedans, que va t'il faire une fois que son vin sera déclassé ? Il va planter des choux ? Et les autres vignerons seront toujours dans l'incertitude de la dégustation, une fois OUI, une fois NON, que vont-ils dire à leurs clients ? Le problème n'est peut-être pas tant dans la QUALITE que dans la COMMERCIALISATION. Les vignerons se sont peut être trop longtemps reposés sur la vente en VRAC, le négoce disposant d'une force importante de commercialisation. Cependant, tout le monde sait que je ce ne sera jamais autant valorisé que la vente en bouteilles, qui demande pour le vigneron un plus grand effort de commercialisation mais qui est aussi plus rentable pour lui. Si le vigneron produit plus de volume qu'il ne sait en vendre, c'est là qu'il y a un problème, surtout quand le marché est morose.
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Albert Le 03 mars 2024 à 18:35:29
Merci à "pg" pour son éclairage. Ça corrobore les ordres de grandeur que j'ai en tête (pour les commissions IGP). Et ça me conforte dans l'idée que je ne comprends toujours pas l'intérêt du "contrôle interne" dans ces conditions : à quoi bon continuer cette mascarade qui impose aux ODG de mettre en branle ces commissions de dégustation si ii y a un consensus sur le fait que ce sont 4 à 5% maxi seulement des lots n'ont pas leur place dans les rangs AOP (ou IGP) ? .. laissons alors à la responsabilité experte des œnologues de pouvoir pointer les lots daubés, ou à défauts, que leur clientèle maintiendra alors sous statut VDF. Il y aurait une sacrée économie de temps, d'argent .. non ? ..
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pg Le 01 mars 2024 à 19:18:25
Pour répondre à Albert.... Peut-on demander à une commission d' agrément d' être le filtre qui élimine tous les vins qui ne seraient pas dignes de porter la marque collective "Bordeaux" ? Responsable d'une commission d' agrément d'une petite appellation de Nouvelle Aquitaine, pendant 6 ans, je pense pouvoir apporter une réponse. Sur 100 vins dégustés , vous en avez , disons 10 % qui sortent du lot par leur grande qualité. 5 % qui sont ajourné parce que pas digne de porter le nom de l' appellation. Les 85 % restants n'ont rien d' extraordinaire et pas de défauts. le problème est d' arriver à distinguer dans une "zone floue ", celui que l'on peut agréer de celui que l'on pourrait ajourner. Et là , c' est un véritable casse tête ! Qu' est-ce qu'un bon Bordeaux ? Un Bordeaux meilleur qu'un Bordeaux... Reste à définir un Bordeaux .... Un agrément ne peut éliminer que les mauvais vins. La clef de la réussite , c' est la commercialisation. Commercialiser , c 'est communiquer pour créer la demande sur un produit et une force de vente pour le faire acheter... 3 jours de stages pour comprendre ça , comme la écrit un collègue. Bordeaux n'est aujourd'hui que le miroir grossissant du monde du vin Français. Question : les vins Français ont-ils communiqués correctement pour vendre ?
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Albert Le 27 février 2024 à 18:53:37
Que la viticulture défende son beefsteak,je le comprends .. mais, là où je n'en démords pas c'est quand l'on évoque le prix du Bordeaux AOP (au tonneau) : de quel niveau qualitatif bien "réel" parle-t-on ? .. perso, je n'ai plus aucune confiance dans la procédure de pseudo labellisation AOP (idem pour les IGP) ! .. un procès intenté contre tel ou tel négoce, ok, mais pour prouver quoi d'ailleurs .. pourquoi ne pas dépenser la même énergie à essayer de redonner une vraie vertu à la procédure de revendication AOP (IGP idem) ? ..
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MG Le 27 février 2024 à 17:02:56
Rien sur le partage de la valeur ajoutée ; le prix sera donc calculé par les juges ou l' administration. Bienvenue en URSS avec le partage de la pauvreté. C'est Augustin qui a raison, faut faire bouger l'interprofession voir même réécrire son règlement .
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pg Le 26 février 2024 à 08:03:31
iNVIVO? Il s' agit bien d'un groupe coopératif ? Ce même groupe qui se vente d' atteindre ses objectifs de ventes non pas en gagnant des parts de marché mais en "absorbant" des concurrents ? Je crois savoir que le patron de ce groupe "coopératif" , n' a pas laissé que de bons souvenirs quant à la gestion des coop dont il avait la responsabilité...Le bon journaliste est celui qui fouille dans la lie.... Mr Alexandre Abélan , à quand un petit article bien documenté sur INVIVO ? Vous avez parfois la plume acérée . Je ne doute pas de vos compétences. Merci de nous renseigner. A moins qu'INVIVO ne fasse parti de vos financeurs. INVIVO... Vraie fausse coopération , vrai vrai négoce. Pour l' intérêt de certains, pas de tous. Le mal Français dans toute sa splendeur....
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Vigneron Le 22 février 2024 à 21:27:20
L'interpretation du juge est importante, et la loi Egalim pas très claire. J'en veux pour preuve que le prix fixe par le marché ne garantit pas que le vigneron tire un revenu de son exploitation. Cela dépend plutôt de la structure, des charges d'exploitations, de la capacité à générer des bénéfices. Les transactions de ce Mr bordelais ont elles mêmes fait chuter le cours. La loi Egalim parle certes du coût de production mais cela est il suffisant pour que le vigneron en tire un revenu ?
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Fazer26 Le 22 février 2024 à 20:18:35
Groupe invivo? Le fameux groupe coopératif ????
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Renaud Le 22 février 2024 à 17:54:25
Décision de justice en attente de validation d'ici 10 jours. Voilà un joli précédent et au contraire de gallus vindex je pense qu'il s'agit d'un bel outil de négociation pour le négoce. Il a un garde fou externe pour argumenter
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augustin Le 22 février 2024 à 16:05:52
Rémi Lacombe sur la rive gauche avec Egalim ... Didier Cousiney sur la rive droite avec le collectif viti 33 ... il est temps d organiser une croisière du staff du civb au milieu de l estuaire de la Gironde pour découvrir l effet stéréo !!! Il se passe enfin quelque chose dans le monde viticole bordelais sur cette fin fevrier 2024 et ce alors meme que la crise post covid 19 couve depuis 3 ans. .Bien sûr , certains protagonistes pourtant eux aussi fautifs , comme des producteurs de vins prestigieux ( abusant potentiellement de leur position dominante) ou encore des banquiers sans scrupule ( rompant leurs concours bancaires au mauvais moment ) sont encore à identifier et condamner severement .Mais si déjà , a la fois le négoce et la gd , sont désormais dissuadés de continuer leurs manœuvres malhonnêtes à l encontre des petits producteurs de la région , c est un formidable progrès .Totalement du à deux initiatives personnelles de deux viticulteurs ayant récemment vendu leur domaine respectif ,et ayant de ce fait retrouve leur liberté de parole face à l omerta , qui helas baillonne, encore et toujours , le plus grand nombre d entre nous ... Liberté Égalité Fraternité merci de redonner ainsi un sens a cette formule , au sein de notre microcosme qui un temps à cru bon de l ignorer pour son plus grand malheur aujourd hui. CHAPEAU messieurs !
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Gallus Vindex Le 22 février 2024 à 15:50:36
Il faut attendre si les negociants concernes interjeteront appel. Si non, ce jugement pourrait se montrer nuisible aux interets viticoles. En effet, si le negoce a le choix a offrir un prix pour lui economiquement acceptable en termes de revente, ou un prix pour lui trop eleve, il risque de ne pas acheter du tout. Le veritable probleme reste la mevente, probleme qui n,'a pas ete cree par le negoce mais par le monde viticole. Il suffit de se rendre compte de l'aggrandissement des vignobles, precisement (mais pas uniquement) dabs ke nord du Medoc, les vignes de m. Lacombe par exemple. Ka ou, il y a trente ans, poussait le mais voit-on les vignes.
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