es engagements de soutien pour la sortie de crise viticole du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, ce mercredi 29 novembre, aux représentants de la filière viticole du Midi ? « La destruction du vignoble français » critique le Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux (MODEF), précisant dans un communiqué de presse avoir boycotté la réunion. Pratiquant la politique de la chaise vide, le syndicat minoritaire se demande « où sont donc passées les revendications de la manif du 25 novembre [à Narbonne] ? Mais où est donc passée la défense du prix du vin pour le droit de vivre de son travail ? Mais où est donc passée la défense de la ruralité lorsque les services publics ferment les uns après les autres ? Rien non plus sur le pouvoir d’achat pourtant nécessaire pour relancer l’achat de vin ! »
Rejetant les demandes d’arrachage, refusant la nécessité d’adapter la production à un marché en déconsommation ou occultant les replis de l’export des vins français sur le premier semestre 2023 pour parler des records 2022, le MODEF alerte sur une situation sociale explosive : « nos vignerons vont crever, les prix d’achat du vin ne couvrent même pas les coûts de production ». Demandée depuis des années, la mise en place de « prix planchers fixés et garantis par l’État » pour le vin en vrac est chiffré à 100 €/hl pour les vins de France (sans indication géographique), 150 €/hl pour les vins d’Indication Géographique Protégée (IGP), 200 € pour les vins d’appellation (AOP) et 250 € pour les vins certifiés bios.