% en une semaine. Lancé ce lundi 20 novembre, l’appel à candidature pour l’arrachage sanitaire en Gironde a reçu 113 dossiers ce mercredi 29 novembre, représentant 852 hectares à arracher sur les 9 500 hectares couverts par l’enveloppe de 57 millions d’euros (un tiers pour la diversification financée par l’interprofession du vin bordelais et deux tiers pour la renaturation payée par l’État*). Pour accélérer le mouvement avant la fermeture du guichet, le 20 décembre prochain, la préfecture indique dans un communiqué qu’« il est essentiel que les viticulteurs qui souhaitent bénéficier du dispositif d'arrachage déposent leur demande » en ligne.
Demandant une trentaine de minutes a minima pour être rempli, la complexité du dossier de candidature à l’arrachage peut expliquer cet apparent retard. Le dépôt des demandes affluant souvent avec les formulaires administratifs à l’approche de la fermeture du guichet dédié. Ce qui s’était passé lors des précandidatures à l’arrachage sanitaire, où une semaine avant sa cloture il n’y avait que 664 demandes pour 5 400 hectares.


Réunissant ce 28 novembre la cellule de gestion de la crise viticole, la préfecture indique avoir évoqué d’autres outils de soutien : « report ou prise en charge de cotisations, aide au financement de la comptabilité, aide au répit, prise en charge de dettes fiscales, accompagnement économique et technique, accompagnement dans les procédures judiciaires amiables ou collectives, audits et aides à la relance des exploitations agricoles, accompagnement des reconversions professionnelles… » Prévoyant une nouvelle réunion début janvier 2024, le préfet Étienne Guyot ajoute qu’actuellement « des actions sont mises en place de manière collective par les différents acteurs pour renforcer la communication sur les dispositifs et l’accompagnement des exploitations et viticulteurs afin de ne laisser personne au bord du chemin. »
* : Les demandes actuelles portent avec 500 ha sur la renaturation (jachère ou boisement de 20 ans) et 300 ha sur la diversification agricole (également soutenue par la région Nouvelle-Aquitaine).