C’est un outil unique en France, un outil collectif qui réunit toutes les composantes de la production ligérienne : les Fédérations viticoles, les IGP, les Vignerons indépendants, la coopération et les bio. C’est à la fois une force et une faiblesse, car il faut réussir à mettre tout le monde d’accord, mais ça nous permet de parler d’une seule voix”. C’est par ces mots que le Nantais Joël Forgeau a cédé son mandat de président de la Confédération des vignerons du Val de Loire à Max Laurilleux, ce 28 novembre, en l’incitant “à préserver ces équilibres”.
Le nouveau président est vigneron à Tigné en Anjou sur 60 hectares, avec une production axée sur les rosés et les bulles. Il est président-adjoint de la Fédération viticole de l’Anjou depuis 10 ans, avec notamment une mission spécifique sur la protection des terroirs et des aires d’AOC. Il est également membre du Crinao Val de Loire et siège à Interloire.


“De nombreux défis nous attendent : la déconsommation de vin en France, les aléas climatiques (qui touchent particulièrement la Loire), la gestion de l’eau, le problème de l’emploi, et la pression règlementaire qui pèse sur la profession...”, a souligné le nouveau président, en appelant la viticulture “à rester unie face à ces défis”.