a fédération gardoise des vins IGP croit en la bulle et pour ses membres, la conquête de la génération Z passera nécessairement par l’effervescence. C’est cette orientation qu’a validée la fédération en annonçant le 7 novembre la création des ‘Bullicieuses’. Derrière cette nouvelle marque ombrelle, la fédération entend grouper dans une dynamique collective l’ensemble des démarches individuelles de ses producteurs adhérents. « Beaucoup de producteurs font, chacun dans leur coin, un peu de bulles pour compléter leur gamme de vins tranquilles », lance Denis Verdier, président de la fédération gardoise des vins IGP, « et les moins de 35 ans ont tendance à se tourner vers d’autres types de produits, dont les bulles et cocktails, d’où la création cette marque derrière laquelle nos producteurs pourront se rassembler ».
La fédération gardoise des vins IGP croit en la bulle et pour ses membres, la conquête de la génération Z passera nécessairement par l’effervescence. C’est cette orientation qu’a validée la fédération en annonçant le 7 novembre la création des ‘Bullicieuses’. Derrière cette nouvelle marque ombrelle, la fédération entend grouper dans une dynamique collective l’ensemble des démarches individuelles de ses producteurs adhérents. « Beaucoup de producteurs font, chacun dans leur coin, un peu de bulles pour compléter leur gamme de vins tranquilles », lance Denis Verdier, président de la fédération gardoise des vins IGP, « et les moins de 35 ans ont tendance à se tourner vers d’autres types de produits, dont les bulles et cocktails, d’où la création cette marque derrière laquelle nos producteurs pourront se rassembler ».
Née d’un travail de réflexion d’un groupe de cinquante caves gardoises, ‘Les Bullicieuses’ se veut volontairement peu restrictive sur les méthodes d’élaboration, et ouverte à tous les producteurs. « Aujourd’hui, où que l’on se trouve, on trouve du Prosecco en grande distribution, il est donc essentiel de fédérer pour proposer aux distributeurs une alternative locale identifiée dans une marque simple, dont les bouteilles avoisinent les 10€ », poursuit Denis Verdier. En cours de dépôt auprès de l’Inpi, la marque n’est toutefois pas encore validée par l’organisme de protection. Elle sera pourtant présentée au public nîmois dès le 16 novembre en proposant les exemples de bulles déjà existantes dans le département, ainsi qu’intégrées dans des cocktails.
Si l’élan est bien amorcé, le contour global de ces nouvelles Bullicieuses reste encore relativement flou. Pour l’heure, le financement et la promotion de la marque sont portés par la fédération gardoise des vins IGP, qui détient la marque, mais celle-ci se veut ouverte à toutes les contributions financières, européennes, régionales, départementales, qui pourraient être captées pour accompagner le développement des Bullicieuses. « A l’image d’une appellation ou IGP, il y aura un cahier des charges régissant l’élaboration, mais celui-ci ne doit pas être contraignant, pour laisser place à la créativité », tranche Denis Verdier. Ces effervescents seront donc des vins de France, mais produits par des vignerons adhérents des différentes IGP gardoises (Gard, Cévennes ou coteaux du Pont du Gard).
La fédération indique également assurer la logistique de contrôle qualité de l’origine des raisins et jus, ainsi que la dégustation des produits mis en marché. Pour le reste, tout est encore en chantier et ouvert à la discussion, de la cotisation des adhérents à l’élargissement de la zone d’éligibilité au-delà des frontières gardoises. Dès que la marque sera protégée, quelques vignerons du groupe de travail pourront dès cette année ajouter une collerette de la marque sur leurs bouteilles déjà produites. La marque pourra ensuite être intégrée sur les étiquetages de ces effervescents à compter du prochain millésime.