vec pour modèle les climats bourguignons et les lieux-dits des crus beaujolais les vignerons de l’association Vinora, basée à Clermont-Ferrand, poursuivent le projet initié en 2019, avec une troisième étude scientifique de caractérisation des terroirs.
Le syndicat des Côtes d’Auvergne a lancé une cartographie sur 350 ha, qui s’étendra au-delà de son territoire et des Côtes du Forez. Elle portera ainsi sur des parcelles d’Alsace grand cru Rangen de Thann, Côte de Brouilly, Languedoc Pézenas et IGP Ardèche.
En cours de finalisation, le cahier des charges précise que les raisins doivent provenir de vignobles reconnus volcaniques (projections du volcan, coulée, colluvions issus de l’érosion) et de roches volcaniques (basalte, trachybasalte, andésite, trachyandésite, trachyte, rhyolite, dacite) ou volcano-sédimentaires (scories, “pouzzolane”, pépérite, pierre ponce), voire volcano-sédimentaires de proximité (boues volcaniques ou lahard, colluvions de pente à faible remaniement).
« Les premiers vins labellisés seront sans doute auvergnats, car l’étude que nous avons lancée avec l’Institut français de la vigne et du vin et Vinora permettra d’affiner le cahier des charges du label. De nombreuses communes nous ont fait part de leur volonté de participer (…). À terme, le vignoble des Côtes d’Auvergne pourrait doubler (700 ha contre 350 aujourd’hui) et favoriser la création de 35 nouvelles exploitations et d’une centaine d’emplois environ » déclare Gilles Vidal, président du Syndicat des Côtes d’Auvergne.
L’association projette une présence collective des vins volcaniques sur le salon Wine Paris en février 2024, avec une master-class et la présentation des premières bouteilles certifiées et labellisées. Le dépôt de marque en anglais correspond à la volonté de promouvoir et de défendre les terroirs français (1 à 2% de la production) mais aussi l’ensemble des terroirs internationaux (2%). Il est compréhensible en français et sera bientôt suivi du dépôt de la marque « Origine Volcanique ».