oilà qui dénote dans le monde policé des publicités institutionnelles pour le vin. « La prochaine fois Elon, c’est le Champagne qu’on fait péter » lance une publicité pleine page du Syndicat Général des Vignerons de Champagne dans le numéro de Libération du samedi 22 avril dernier. Car comme le précise la réclame : ce 20 avril, « la fusée Starship de Space X a explosé en l’air pour son premier vol orbital. C’est dommage, mais on sait bien que ce n’est que partie remise, et on espère que la prochaine fois sera la bonne. L’avantage, c’est qu’on a déjà le champagne pour fêter ça. »
Habitué aux communications réellement disruptives (des caractères bien trempés aux moments de consommations décontractés), le SGV marque de nouveau son approche originale et décomplexée de la communication. « Le Champagne est, par essence, au cœur de la célébration des grands événements. Ce qui aurait pu être le cas pour le lancement de la fusée Starship d’Elon Musk, mais qui n’est que partie remise. C’est dans cette optique que nous avons rebondi - sous forme de clin d’œil - dans cette création. Il s’agit d’une première pour nous mais à suivre... » indique le service de la communication du SGV à Vitisphere, qui n'a diffusé cette communication que dans Libération, « pour être très réactif. Le but étant de favoriser une présence très peu de temps après l’événement. Le choix de Libération s’est fait naturellement en écho à son parti pris rédactionnel sociétal, sa tonalité et sa proximité avec son lectorat. »


Dans une véritable logique de plateforme de marque, « la volonté du Champagne de vignerons est de montrer qu’il est plus décomplexé et plus libéré » poursuit le SGV, notant que « le principe de ce type d'action est de rester connecté à l’actualité pour trouver des prises de positions capables de l’inscrire dans les conversations, en faisant réagir les gens (et les médias). Cela impose d'être réactif et d’oser. »