n 2017, master en biologie cellulaire et moléculaire en poche, Irene de Guidi sort de sa « zone de confort » et quitte sa Sicile natale pour intégrer le programme doctoral Marie Sklodowska-Curie. « J’ai été admise à Montpellier, mon premier choix ! » raconte-t-elle à Thibault Nidelet, chercheur à l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) sur sa chaîne Youtube "Papotages scientifiques".
Le professeur Bruno Blondin co-encadre sa thèse sur la "détermination des bases génétiques de la variation de la production de H2S pendant la fermentation alcoolique chez Saccharomyces cerevisiae" à l’unité Sciences pour l’œnologie (SPO) de l’INRAE. Irene de Guidi la soutient avec brio en 2021.
L’an passé, elle poursuit son cursus à Montpellier et à Toulouse en post doc R&D en œnologie grâce au financement de la société Lallemand, de l’INRAE et de l’Institut Agro. Elle étudie alors le "développement de souches à faible production du composé soufré H2S, en fermentation alcoolique".
En parallèle, la chercheuse enseigne la microbiologie dans les formations des ingénieurs agronomes. Le professeur Bruno Blondin partant à la retraite, elle candidate pour le remplacer. Ces années d'expérience dans la discipline de la microbiologie et dans l'enseignement font la différence aux yeux du jury de sélection.