l’occasion de ses échanges avec la filière vin ce 25 février au salon de l’Agriculture, le président de la République Emmanuel Macron, a pu faire le point sur les demandes d’aides de la filière, de la distillation à l’arrachage, en passant par les remboursements des Prêts Garantis par l’État (PGE). Depuis la crise covid, « on est arrivé à surmonter épreuves par notre capacité à recourir massif à l’endettement : notamment les PGE » explique Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants de France, pour qui « on voit le manque oxygène de nos entreprises, qui n’ont plus de trésorerie : il va falloir étaler. »
Si la prolongation du remboursement des PGE est impossible, réglementation européenne oblige, pourquoi ne pas en faire des prêts bonifiés permettant d’étaler les encours bancaires selon chaque cas propose Jean-Marie Fabre. Sans qu’il y ait de soustraction de dette, mais qu’il y ait la recherche d’un allégement des finances. L’effet ciseau étant fort sur les trésoreries, l’endettement se heurtant à l’inflation des coûts de production.
Le sujet étant travaillé avec les ministres de l’Agriculture, Marc Fesneau, et des TPE-PME, Olivia Grégoire, le président de la République a indiqué que cette option de substitution n’était pas fermée. En attendant une finalisation de ce projet, une task-force est constituée par le ministère de l’Agriculture pour assister les domaines au cas par cas auprès du médiateur du crédit (dépendant de la banque de France).