ront commun. La demande d’aide au stockage privée portée par la Coopération Agricole d’Occitanie auprès du gouvernement est soutenue par la filière régionale des vins bio indique Nicolas Richarme, le président de l’interprofession SudVinBio, à l’occasion du salon Millésime Bio (actuellement à Montpellier). Alors que les commercialisations de vin en vrac rouge sont en berne en Languedoc (mais aussi à Bordeaux et en Vallée-du-Rhône), « aujourd’hui il y a des volumes de vins bio conséquents, mais on ne sait pas de quoi seront faits les prochains millésimes. Il serait dangereux de distiller ces vins ou de les déclasser. L’aide au stockage privé permettrait de garder des vins bio pour pallier d’éventuels aléas climatiques ou pour être réactif en cas de hausse de la demande » explique Nicolas Richarme.
SudVinBio demande également que l’aide aux frais de stockage soit plus importante pour les vins bio afin de valoriser les coûts de production supérieurs par rapport au conventionnel. « Produire du bio coûte plus cher, nous demandons une aide au stockage plus importante » résume Nicolas Richarme, qui avance une valorisation de 20 à 25 %. Et indique que la demande sera portée ce 6 février lors de la réunion du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, avec les représentants nationaux de la filière vin.
Ayant bien pris note de cette demande, Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, rappelle qu’il faut d’abord obtenir un dispositif d’aide au stockage privé avant d’imaginer des mesures d’application. Sachant que la filière demande également une mesure de distillation de crise, ainsi que des réponses concernant l’arrachage (définitif et temporaire), sur les Prêts Garantis par l’État (PGE), la certification Haute Valeur Environnementale (HVE)… Réponse ce lundi 6 février.