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-2 %, "ralentissement" des exportations de cognacs
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Année glissante
-2 %, "ralentissement" des exportations de cognacs

L’eau-de-vie charentaise voit ses volumes se replier cette fin d’année, et prévoit de nouvelles baisses pour le début 2023.
Par Alexandre Abellan Le 15 décembre 2022
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-2 %,
Le « ralentissement » des cognacs s’inscrit dans un « contexte mondial d’inflation et de ralentissement de la consommation » indique l’interprofession. - crédit photo : © BNIC / Stéphane Charbeau
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vec 217,3 millions de bouteilles expédiées du premier décembre 2021 au 30 novembre 2022, les opérateurs de Cognac enregistrent une baisse de 2,1 % de leurs commercialisations par rapport à l’année glissante précédente. « Après deux ans de résultats exceptionnels, les exportations de la filière Cognac devraient ralentir au cours des prochains mois pour retrouver la dynamique qui était la sienne avant la pandémie » indique le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), qui note sur la période une « progression en valeur de +11 % due à un taux de change favorable, une montée en gamme et une plus forte valorisation du Cognac sur ses marchés porteurs dans un contexte mondial inflationniste ».

« Ce ralentissement - qui devrait se confirmer sur le premier semestre 2023 - rendra plus nécessaire que jamais le règlement définitif des différends commerciaux qui menacent le Cognac et l’ensemble des vins et spiritueux français » ajoute l’interprofession, pensant notamment aux arbitrages définitifs des conflits transatlantiques sur l’aéronautique, l’acier et l’aluminium et de ses droits de douanes américains visant les vins et spiritueux français.  Suspendue seulement temporairement, la menace des taxes Trump reste une source d’inquiétude pour les cognacs, les États-Unis restant leur premier marché export. « Sans solution pérenne à ces différends, les droits de douane seront réintroduits automatiquement à la date d’échéance, ce qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour les vins et spiritueux français et la filière Cognac » rappelle Alexandre Gabriel, le vice-président du BNIC.

Rencontre ministérielle

Ces demandes seront au cœur des échanges de la filière charentaise avec Olivier Becht, ministre chargé du Commerce extérieur, présent ce jeudi 15 décembre à l’assemblée plénière du BNIC. « Nous devons pouvoir également nous développer sur des marchés tels que l’Inde et les principaux pays africains » avance Christophe Veral, le président du BNIC.

 

 

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Tous les commentaires (4)
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pg Le 21 décembre 2022 à 08:01:01
Ami Darius , pas faux...à première vue. Je ne veux pas affirmer que les relations viti-négoce soient idyllique à Cognac. Mais , elles sont apaisées. Il y a une cogestion plutôt efficace. Jusqu'à quand ? Tant que tout va bien , tout le monde s' entend autour de la table. C' est le jours où tout se tend que les relations deviennent difficiles. je sens dans vos propos une amertume et une certaine jalousie vis à vis d'une région qui est sortie du marasme . Cognac va bien et ne prend aucun marché à la viticulture français. Notre prospérité que je sais temporaire, devrait inspirer plus d'un vignoble. le temps où les Bordelais regardaient avec mépris et amusement les Charentais est terminé. Le temps où les Charentais regardent les bordelais avec peine et regret est arrivé. Une vigne que l' on arrache , un chai que l' on ferme , un vigneron qui mets la clé sous la porte , ça me fait pleurer. Je pleure Bordeaux comme j' ai pleuré le Muscadet et le Beaujolais. Mais , A chaque vignoble en crise , le facteur n° 1 , c' est la qualité des vins que le consommateur ne veut plus boire!!! Et ça , les Bordelais ne veulent pas l' admettre...
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DARIUS Le 20 décembre 2022 à 03:51:28
Il n'empêche que la loi de l'offre et de la demande s'applique à toutes les marchandises produites sur cette terre jusque et y compris au Cognac. Il n'empêche que LVMH n'a pas pour objectif de faire la fortune des viticulteurs de Cognac, mais bien de payer ses achats le moins cher possible. Ne vous inquiétez pas : ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que vous obteniez le maximum de droits de plantation...
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pg Le 16 décembre 2022 à 19:26:57
Oui , Darius , c' est possible.... Cognac a connu la situation de Bordeaux. Où , tout au moins , à première vue. Dans les années 70 , ont été autorisé, aux environs de 40000 ha de plantations nouvelles. Complètement hallucinant . Et , patatras , choc et rechoc pétrolier... Les ventes se sont écroulées. Il a fallu une génération de viticulteurs pour sortir du marasme. Et beaucoup de morts... Ca rappelle furieusement la situation actuelle: flambée des prix de l' énergie , inflation... Avec , quelques nuances. Cognac n' a jamais cessé de produire de la qualité. Ce qui n' est pas le cas de Bordeaux. A l' époque , le négoce de Cognac pouvait être qualifié de plan-plan , bon père de famille, paternaliste , etc.... Donc , pour résumer , pas des foudres de guerre. Un point commun avec Bordeaux. Sauf que , 50 ans plus tard , On retrouve à la tête des grandes maisons de négoce, LVMH, premier groupe mondial du luxe , Pernod-Ricard , 2em groupe mondial vins et spiritueux et Rémy-Cointreau , en embuscade... Ces grands noms du commerce international sont arrivés à Cognac avec leur savoir faire et leur efficacité. Quid du négoce à Bordeaux ? Jamais je ne lis dans les articles de Vitisphère quelconques critiques du négoce bordelais. Pourtant , il y aurait à redire. Jamais je ne lis d' analyse de la coopération bordelaise . Fusions , refusion , plus de volume , toujours plus de volumes vinifiés... Et la valorisation? Pas l' affaire des coop. , mais du négoce. Et , le négoce , il fait quoi ? Vendre des container en Chine , jusqu'à ce que les Chinois découvrent que d' autres vins sont meilleurs et moins chers que les Bordeaux. Alors , oui, il est possible que Cognac entre dans une période d' incertitude. Mais , en étant bien mieux armé que Bordeaux. Les droits délivrés à Cognac l' ont été au compte goute. Réduire la production commercialisable permettrait de reconstituer les stocks pour aléas climatiques. Le vignoble est adapté à une réduction des couts de production. Le stockage , dans la nature même des eaux de vies de vin, fluidifie les transactions. La qualité reste à Bordeaux un sujet tabou. La marque Bordeaux n' a pas suffit pour convaincre les consommateurs . Il fallait le comprendre... Relire Mr Bernard Magrez dans les colonnes de Vitisphere...
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DARIUS Le 16 décembre 2022 à 14:47:03
Et comme les viticulteurs de Cognac n'ont de cesse de demander des droits nouveaux de plantation à un moment ou à un autre l'offre va dépasser la demande et les cours vont s'effondrer. Situation qu'ils ont connu il y a une vingtaine d'années et qui aurait du leur servir de leçon. Ils viendront tenir compagnie aux vins de Bordeaux
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