uatre ans après sa première élection à la coprésidence de l’association nationale des élus de la vigne et du vin (ANEV), la vice-présidente du sénat Nathalie Delattre a vu cette confiance renouvelée à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisation le 8 décembre dernier. Par leurs votes, les élus des territoires viticoles ont renouvelé la sénatrice de la Gironde dans sa fonction, qu’elle assurera « aux côtés de Didier Paris, député bourguignon de Côte-d’Or depuis 2017 et fin connaisseur du monde agricole », abonde un communiqué. Les deux co-présidents s’engagent pour un mandat de 4 ans, jusqu’en 2026, pour assurer « la mission de défense et de promotion des territoires viticoles » qui leur est confiée.
L’ensemble du conseil d’administration et du bureau de l’ANEV a également été renouvelé lors de cette assemblée générale. Elu en 2020, Vincent Léglantier est confirmé dans ses fonctions de secrétaire général de l’association, « accompagné du maire-adjoint de Nuits-Saint-Georges, Jean-Claude Alexandre, au poste de trésorier », précise un communiqué. Trois vice-présidents viennent compléter la composition du nouveau bureau, au sein duquel la vice-présidente sortante et sénatrice de la Drôme, Marie-Pierre Monier est maintenue. Jean-François Lovisolo, député du Vaucluse, et Jérôme Sourisseau, président de la communauté d’agglomération du grand Cognac sont les deux autres vice-présidents.
« L’accompagnement des professionnels reste la priorité alors que la viticulture française traverse une crise sans précédent », ont déclaré conjointement les deux coprésidents, « à leurs côtés nous soutenons la mise en place d’une boîte à outils avec l’arrachage primé, la distillation, l’aide au stockage…, dans laquelle les différents acteurs de la filière doivent pouvoir piocher pour résoudre les difficultés auxquelles ils sont confrontés ». L’ANEV précise en outre qu’elle « continuera à défendre sa proposition de création obligatoire d’un espace de transition végétalisé entre les espaces agricoles et les nouveaux espaces urbanisés, sur la zone artificialisée, à la charge de l'aménageur. Une mesure qui vise à restaurer des zones de de biodiversité tout en apportant une compensation à la mise en place des ‘distances de sécurité riverains’ qui a été très mal vécue dans le vignoble, et qui concerne directement les élus des territoires viticoles », valide un communiqué.
Enfin, l’association maintient son action de développement en annonçant la signature à venir « d’un partenariat pour la mise en valeur des musées et centres d’interprétation de la vigne et du Vin » et une présence continue sur les plus grands événements viticoles. L’ANEV sera donc représentée au salon Wine Paris & Vinexpo Paris, en février prochain. Elle délocalisera également plusieurs réunions de travail pour être au contact des réalités des territoires viticoles.