a vente de vins en vrac ? Ce n'est pas une variable d'ajustement, mais « un vrai commerce, qui permet de réguler les prix de marché » pose Philippe Leveau, le directeur général délégué de Cordier by InVivo, ce 8 février lors d’une visioconférence de presse. Pour appuyer sa maîtrise du vrac, le groupe coopératif s’appuie sur le site industriel Excel SudVin dans le Languedoc (Maureilhan, Hérault), la maison Georges Benon dans le Beaujolais (à Blacé, Rhône) et Cordier South-Africa (un site pour l’Afrique du Sud).
Qualifié de « vaisseau amiral de l’activité vrac du groupe et ballaste de la stratégie », le site Excel SudVin traite actuellement 350 000 hectolitres de vins par an. « L’outil avait été dimensionné pour 700 000 hl. Notre vocation est de le faire fonctionner à plein régime » indique Cordier by InVivo à Vitisphere. Avec notamment les certifications BRC et IFS, « nous sommes aujourd’hui capable de répondre à 100 % des cahiers des charges [des négociants] » souligne Philippe Leveau, afin d’appuyer le potentiel de développement d’une activité visant à « créer un tunnel de régulation des prix et qualité pour ne pas se retrouver, nous et nos producteurs, en surproduction ».
Fondée en 2015 avec de fortes ambitions (tenues dans les chiffres via des consolidations d'acquisitions), la filiale vin du groupe InVivo traite actuellement 1,6 million hectolitres pour 400 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce dernier est réalisé à 40 % sur des activités de Marques De Distributeurs (MDD), à 40 % sur des marques en portefeuille et à 20 % sur le vin en vrac. Ayant l’ambition d’atteindre 1 milliard € de chiffre d’affaires d’ici 2030, Cordier by InVivo ne compte pas que sur le doublement de son activité vrac dans le Languedoc pour se hisser à ces niveaux d’activité. Toujours à la recherche de croissance externe, le groupe coopérative à l’ambition d’investir aux États-Unis, de s’associer à des coopératives argentines et italiennes, de réorganiser son activité commerciale asiatique et de s’orienter sur les vins blancs.