’organisation du salon Millésime Bio, « le mondial du vin et des autres boissons alcoolisées biologiques, salon de vignerons pour les vignerons », clôture deux jours de session digitale, en attendant la tenue du salon physique dans un mois. Plus de 4 000 conversations, en chat ou visioconférences, ont alimenté les relations entre les visiteurs et les 470 exposants à l’occasion de cette session virtuelle.
A l’ouverture de cette édition numérique, Nicolas Richarme, président de SudVinBio en charge de l’organisation du salon, annonçait déjà 1 700 rendez-vous pris en amont entre exposants et acheteurs. « Grâce aux retours de l’édition précédente, nous avons amélioré la plate-forme de mise en relation, en particulier dans la précision de remplissage des fiches d’identification et dans la finesse de navigation », valide le président de SudVinBio. Plus de fluidité et de dynamique ont permis de développer les interactions et les rendez-vous entre opérateurs.
Pour Nicolas Richarme, « ceux qui ont fait un bon travail de préparation et de remplissage exhaustif des fiches d’identification ont forcément assuré des rendez-vous productifs ».
Benoit Huet, responsable commercial au domaine Caujolle Gazet, vante ainsi « le gain de temps dans les échanges préliminaires » engendrés par cette formule. « Cela permet d’accéder de façon proactive et ciblée à des clients qui ne nous connaissent pas. Ensuite, les clients, anciens ou nouveaux, souhaiteront toujours venir et valider leur première approche par une rencontre physique et une dégustation lors de le session physique à Montpellier », abonde-t-il.
Nicolas Richarme y voit également un autre avantage. « Des importateurs de pays lointains savent qu’ils ne pourront se déplacer. Ils peuvent tout de même faire un bon travail et échanger avec les producteurs grâce à la plate-forme », défend-il.
D’autres, enfin, en profitent pour présenter des nouveautés et préparer le terrain du salon physique. C’est le cas de Fabien Marchand-Cassagne, qui a dévoilé sa marque Moderato, « un tout nouveau style de vin, à seulement 5 % alc. C’est un nouveau produit, à base de vins bios, pour se faire plaisir en conservant le goût du vin, dans la lignée des ‘low-no’ qui ont conquis le marché de la bière et qui se développe dans les spiritueux ».
Nicolas Richarme voit dans ce salon virtuel « un outil complémentaire » à l’édition physique qui se tiendra dans un mois. « L’amélioration de l’interface facilite les échanges pour plus d’efficacité. Les échanges pourront se conclure lors du salon physique, notamment par la dégustation des produits et l’échange direct avec le vigneron », appuie-t-il.
900 exposants avaient participé à l’édition 2021, mais celle-ci n’avait pas été suivie d’une édition physique comme c’est le cas cette année. Celle-ci regroupera 1 450 exposants.