’après le château Angelus, cela fait 40 ans que des rumeurs reviennent inlassablement sur une vente du grand cru classé de Saint-Émilion. « Ce sont de fausses informations. La propriété n’est pas à la vente » réplique Stéphanie de Boüard de Laforest, qui dirige Angelus depuis une dizaine d’années.
« La configuration familiale actuelle fait que rien ne peut se faire en dehors de la famille » ajoute la copropriétaire, qui note que des actionnaires minoritaires (représentant 20 % des part sociales) souhaitent vendre depuis 4 à 5 ans. Réunie en assemblée générale ce 18 janvier, la famille des propriétaires n’a évoqué que des propositions de rachats interfamiliaux. Pas de quoi faire évoluer les rapports de force pour la gérante du château.


Alors qu’une récente vague de départ de collaborateurs de la propriété fait également jaser sur la rive droite, Stéphanie de Boüard de Laforest indique qu’il ne s’agit que d’une rotation normale pour rajeunir les équipes : « il n’y a rien d’exceptionnel, nous continuons sur la professionnalisation avec un directeur général adjoint et un directeur administratif et financier, compte tenu de nos forts développements pour accompagner la croissance ».
Premier grand cru classé A depuis 2012, le château Angelus annonce ce début d’année retirer sa candidature du prochain classement 2022 des grands crus de Saint-Émilion, alors que de premières affaires sont passées devant la justice ce début d’année et que la propriété a défrayé la chronique judiciaire l’an passé.