éuni ce 18 novembre, le comité national des vins d’Appellation d’Origine Protégée (AOP) de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) a acté les demandes de chaptalisation réalisées pendant le millésime 2021. Alors qu’en septembre la demande semblait forte parmi les appellations viticoles françaises, face à la dégradation de l’état sanitaire de la vendange faisant accélérer la récolte face à la crainte de Botrytis, les demandes effectuées sont finalement restées dans la normale.
« Concrètement, il n’y a pas eu les très fortes demandes que l’on attendait. La majorité des vignobles a été agréablement surprise » indique Caroline Blot, la responsable du pôle vins de l’INAO, qui a enregistré des demandes d’enrichissements dans les limites autorisées. Que ce soit en Bourgogne, Champagne, Nouvelle-Aquitaine, Sud-Ouest, Vallée du Rhône… Rien de plus que ce qui se fait habituellement (avec toujours les interdictions pour la majorité des AOC du Val de Loire, ainsi que certaines dans le Sud-Ouest, comme Monbazillac…).


« Rien de notable à part trois demandes d’enrichissement en Languedoc » note Caroline Blot, rappelant que la chaptalisation est interdite dans le Midi, seul étant permis l’usage de Moûts Concentrés Rectifiés (MCR).