menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / 5 choses à savoir sur le marché des vins bios
5 choses à savoir sur le marché des vins bios
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Consommation
5 choses à savoir sur le marché des vins bios

Beaucoup de consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des vins bios. Ils veulent également qu’ils soient sans additifs et ne savent souvent pas qu’ils contiennent des résidus de pesticides.
Par Marion Bazireau Le 09 septembre 2021
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
5 choses à savoir sur le marché des vins bios
V

oici les cinq choses à retenir de l’intervention de l’économiste Eric Giraud-Héraud l’intervention sur les vins bio lors de la conférence de presse de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (Inrae) tenue ce 7 septembre à l’occasion du Congrès mondial de la bio.

 

1) 20% des Français en consomment au moins une fois par mois

Un chiffre en perpétuelle progression, même s’il reste bien en dessous des 90 % recueillis par le reste des produits agricoles certifiés bio, selon le dernier baromètre de consommation de l’Agence Bio.

 

2) Les consommateurs sont prêts à les payer 20 % plus cher

Basé à Bordeaux, Eric Giraud-Héraud et son équipe de chercheurs ont créé des marchés expérimentaux pour identifier le prix auquel les consommateurs sont prêts à payer un vin en fonction des caractéristiques sur lesquelles ils sont informés. Leurs travaux montrent que la certification bio peut aujourd’hui permettre aux producteurs de gagner 15 % de valeur ajoutée.

A l’inverse, si l’attention du client est attirée par le fait que le vin n’est pas bio, il voudra le payer entre 5 et 10 % moins cher.

 

3) La qualité organoleptique prime sur la certification

Les études de l’économiste ont toutes montrées que la qualité organoleptique est mieux valorisée que sa certification environnementale.

 

4) Les consommateurs pensent que les vins bio ne contiennent pas de résidus

Un Français sur deux ne sait pas qu’un vin bio contient des résidus de pesticides, et 60 % des consommateurs ne savent pas qu’il peut y avoir des résidus de cuivre.

« Attention donc à la communication et au risque de croyances déçues ».

 

5) Les consommateurs ne veulent pas d’additifs

« La certification bio débouche sur une demande plus complexe de naturalité » a averti Eric Giraud-Héraud. Beaucoup de consommateurs souhaitent des produits sans additifs, et notamment sans sulfites ajoutés.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé