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" Il faut se poser la question du nom des cépages résistants"
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Serge Fleischer
" Il faut se poser la question du nom des cépages résistants"

Le nouveau président du Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace juge que le moment est venu de préparer le vignoble de demain, en adaptant son outil de production sans omettre le pan commercial.
Par Alexandre Abellan Le 02 septembre 2021
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«

 Les cépages résistants aujourd’hui recherchés seront ceux majeurs dans 30 à 50 ans » se projette Serge Fleischer, le nouveau président du Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace (CIVA). Si personne ne connaît encore les cépages du futur, le négociant alsacien préconise d’anticiper dès maintenant leur dénomination dans une approche commerciale. « J’ai vu passer des noms imprononçables, pas digeste et sans prononciation possible par un public anglophone » regrette Serge Fleischer, pour qui « aujourd’hui, les vins de cépage c’est ce qui se boit le plus dans le monde. Il faut se poser la question du nom des cépages résistants » pour l’ensemble de la filière des vins français (AOP, IGP et vins de France).

Ne souhaitant pas que les dénominations de nouveaux cépages se basent uniquement sur les noms de variétés existantes (sujet restant hautement problématique), le président du CIVA demande à ce que cette question de leur désignation ne soit pas occultée dans leurs étapes d’obtention (afin d’éviter de créer un frein dans leur déploiement final). « La priorité première est d’obtenir la résistance aux maladies et de permettre une culture viticole avec moins d’intrants de synthèse » indique Serge Fleischer, rappelant qu’« à la fin, on ne vit que de la vente. Il faut prendre en compte les enjeux commerciaux et mercantiles. Le nom de ces production futures sera porté par les bouteilles de demain. »

L’Alsace doit réagir sur ce thème

« Vu la durée de la vie des vignes, il faut se poser la question maintenant » souligne Serge Fleischer, pour qui la création d’une dénomination commerciale porteuse fait aussi partie des objectifs de la création variétale. Appelant à l’accélération de la recherche, le négociant souhaite également voir rapidement ces nouvelles variétés résistants au mildiou et à l’oïdium être introduites dans les cahiers des charges. « L’Alsace doit réagir sur ce thème, il faut avancer » fixe Serge Fleischer, notant que « quand on voit au Biopôle de Colmar les travaux de recherche et d’expérimentation réalisés, il serait malvenu que le vignoble alsacien soit le dernier à prendre le train » pour s’adapter aux conditions climatiques et aux demandes sociétales qui seront en vigueur dans 30 à 50 ans.

 

 

 


 

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