ce jour les vignes sont moins avancées que l’an passé. Mais 2021 se classe quand même dans les années précoces pour le moment. Dans le Languedoc-Roussillon, au 23 mars, les parcelles les plus avancées étaient déjà à 2 ou 3 feuilles étalées. Mais dans la région, les stades moyens se situaient plutôt entre « bourgeon dans le coton » et « éclatement des bourgeons ». « A ce jour, les stades phénologiques semblent avoir jusqu’à huit jours de retard sur 2020 », indique ainsi le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) du Languedoc-Roussillon daté du 23 mars.
Dans le Vaucluse, le stade majoritaire du grenache en zone très précoce est bourgeon dans le coton avec même des parcelles à pointe verte. Dans les zones tardives ou médianes, c’est le stade « repos d’hiver » qui domine. « La somme des températures en base 5 °C du 1er janvier au 20 mars indique qu’au 20 mars, l’année 2021 se situe comme une année précoce, au même niveau que 2019. Elle présente une dizaine de jours de retard sur 2020 qui était l’année la plus précoce » indique ainsi le 24 mars le bulletin technique « l’info Viti », édité par la chambre d’agriculture du Vaucluse. Dans la Drôme et en Ardèche, les vignes ont également démarré dans les côteaux les plus précoces. Et selon le bulletin Zoom Viti des Côtes du Rhône Nord, les stades oscillent entre « bourgeons dans le coton » et « éclatement des bourgeons ».
Dans les vignobles septentrionaux, les vignes sont beaucoup moins avancées, les températures très fraîches de ces dernières semaines ayant limité les ardeurs de la végétation. Le Comité Champagne estime ainsi la date moyenne du débourrement autour du 8-9 avril pour le chardonnay et au 12 -14 avril pour le pinot noir et le meunier. En Bourgogne, la majorité des vignes se situent entre les stades « bourgeons d’hiver » et « début gonflement ».