Le marché mondial du vin a été impacté massivement en 2020, comme jamais au cours des dernières décennies » pose Antoine Leccia, le président du Directoire d’AdVini (Jeanjean en Languedoc, Ogier en Vallée du Rhône, Antoine Moueix à Bordeaux, Gassier en Provence, Rigal à Cahors...), dans le communiqué de son chiffre d’affaires 2020, marqué par la pandémie de covid. Avec un chiffre d’affaires de 248 millions d’euros, le groupe enregistre une baisse de 7,1 % de son activité par rapport à 2019. Confinements obligent, les ventes en restauration chutent (-40 %), tandis que l’export pâtit des taxes Trump sur le marché américain et du replis (-10 %).
Si la grande distribution et le hard-discount se portent bien sur le marché français (+6 %), ces ventes affichent « toutefois des marges plus faibles » que les autres réseaux valorisés précise un communiqué. De même, si « les monopoles scandinaves et canadiens, ainsi que le UK sont restés captifs grâce à la récupération d’une partie de la clientèle [ils ont plus un effet] en volume qu’en valeur ». A ces déboires connus par tous les opérateurs français s’ajoutent pour AdVini les interdictions sud-africaines sur la vente de boissons alcoolisées connues par ses domaines d’Afrique du Sud.


Après cette annus horribilis, « AdVini s’attend à une reprise progressive des conditions de marché en 2021 et 2022 pour sortir de la parenthèse Covid-19, avec ses équipes et une organisation en ligne pour lancer son nouveau plan de développement » indique Antoine Leccia. En 2020, AdVini annonçait une baisse de 17 % de ses frais généraux, pour des économies s’élevant à 2,9 millions €.