menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Viticulture / Des pieds résistants bourguignons à l'essai
Des pieds résistants bourguignons à l'essai
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Hybridation
Des pieds résistants bourguignons à l'essai

L’interprofession teste 300 ceps issus du croisement entre les emblématiques pinot noir et chardonnay et des variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium. L’objectif premier est de les planter dans les ZNT.
Par Clément L'Hôte Le 01 février 2021
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Des pieds résistants bourguignons à l'essai
A

nticipant une éventuelle autorisation d’alternatives résistantes aux emblématiques chardonnay et pinot noir, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) teste l’hybridation.

En collaboration avec l’Inrae, le Comité Champagne et la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, il a d’abord planté plus de 13 000 pépins issus de croisements entre variétés résistantes et pinot noir, gouais ou chardonnay. « Puis, en 2017, nous avons sélectionné 300 individus ayant conservé les gènes de résistance » détaille Jean-Philippe Gervais, directeur du pôle technique du BIVB.

Ces hybrides ont été replantés en 2017 sur une parcelle d’Aluze (71). Pour comparer le comportement des ceps sur deux terroirs différents, le Comité Champagne en a fait autant dans sa région.

Ces deux parcelles ont donné leurs premiers raisins en 2020. « Nous avons pu effectuer nos premières micro-vinifications, avec peu de volume », annonce Jean-Philippe Gervais.

Il faudra plusieurs vendanges aux partenaires pour se faire une bonne idée du rendement et de la typicité des vins. « Si l’on est chanceux, on pourra à la fin retenir 3 à 5 variétés résistantes. Mais avoir seulement un pied résistant issu du chardonnay, et un autre issu du pinot noir, ce serait déjà très bien ».

Remplacer pinot et chardonnay en ZNT

Le projet devrait aboutir d’ici 2030. « Il faudra ensuite trouver un nom à ces individus, puis les inscrire dans les catalogues, et bien sûr les intégrer dans les cahiers des charges », rappelle Héloïse Mahé, responsable de la coordination technique du BIVB.

Cet essai s’inscrit dans un objectif global de réduction des produits phytosanitaires. « Dans un premier temps, l’idée serait de pouvoir implanter ces nouvelles variétés en ZNT. Mais si ces pieds sont de qualité d’un point de vue agronomique et œnologique, on pourrait à termes imaginer qu’ils soient implantés plus largement. »

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Aude - CDI S.P.H. - GERARD BERTRAND
Paris - CDI PUISSANCE CAP
Landes - CDI SE Château de Lacquy Sotralac
Gard - CDI SCA LAUDUN CHUSCLAN VIGNERONS
Maine-et-Loire - CDI Les Grands Chais de France
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Viticulture
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé