e premier janvier, la Grande Bretagne quitte l’Union Européenne, avec un accord de Brexit inattendu,et adhère à l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), considérée comme l’ONU du vin. Dans un communiqué, l’OIV salue le retour du Royaume-Uni et de l’Irlande du Nord en son sein, après en avoir été membres de 1973 à 2004.
A l’heure du départ de l’Union Européenne, cette adhésion à l’OIV « va permettre à la Grande Bretagne de bénéficier de l’information, de la coopération et des services d’un réseau d’un millier d’experts » note l’organisation intergouvernementale, ajoutant que « ces contributions du secteur vitivnicole et de la communauté scientifique sont d’autant plus importantes dans le contexte actuel du Brexit ».
Si le vignoble britannique se développe sous l’effet du changement climatique (avec une production annuelle avoisinant 150 000 hectolitres, à 83 % de vins effervescents), l’OIV souligne que la Grande Bretagne reste avant tout une place de consommation et une plateforme de commercialisation. Dixième pays le plus consommateur de vin au monde (avec 13 millions hl en 2019), la nation britannique importe 95 % des vins qu’elle boit. Mais toutes ses importations ne servent pas qu’à sa consommation. Le Royaume-Uni est le deuxième plus important importateur de vins dans le monde en volume et en valeur (13,5 millions hl pour 4 milliards € en 2019).