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La filière vin ne veut s’interdire aucun outil pour rebondir en 2021
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Distillation de crise, aide au stockage...
La filière vin ne veut s’interdire aucun outil pour rebondir en 2021

Rencontrant son ministre de l’Agriculture, le vignoble français lui a rappelé l’incertitude concernant l’évolution de la pandémie et demande en conséquence la prolongation d’actes délégués européens permettant de gérer les surplus.
Par Alexandre Abellan Le 19 octobre 2020
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asard du calendrier, les représentants de la filière vin rencontrent le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, ce 15 octobre. Soit le dernier jour de validité de l’acte délégué européen ayant déployé sur 2020 des mesures de gestion de crise dans le Programme National d’Aides (PNA) : la distillation de crise, l’aide au stockage privé et les vendanges en vert pour absorber les volumes excédentaires face aux baisses de commercialisation.

Abordant les difficultés et incertitudes engendrées par la crise sanitaire, les représentants syndicaux des métiers du vignoble plaident pour une prorogation de ces outils communautaires en 2021. « La crise sanitaire n’est malheureusement pas dernière nous, mais devant. Les nouvelles restrictions en France et dans le monde mettent à rude épreuve notre résilience. Nous sommes encore dans le dur, cette période va durer » prévient Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants.

Nul n’est capable de dire aujourd’hui où l’on en sera en juillet 2021 

« Il faut conserver un maximum de souplesse dans le PNA et ne pas exclure d’éventualités pour pouvoir gérer les marchés. Nul n’est capable de dire aujourd’hui où l’on en sera en juillet 2021 » confirme Boris Calmette, le président de La Coopération Agricole Vignerons Coopérateurs. Soutenue par le ministre de l’Agriculture auprès de la Commission Européenne, cette demande pourrait aboutir prochainement, espère-t-on dans le vignoble.

Il faut dire que la distillation de crise a permis d’alléger les stocks et injecter de la trésorerie.  « La distillation mise en place, avec ces volumes et ces valeurs de prix, ont permis d’assainir les stocks dans les bassins y faisant appel » rapporte Boris Calmette, attendant désormais l’ouverture de l’aide au stockage en novembre. Devant être validé par le Conseil Spécialisé Vin de FranceAgriMer ce 21 octobre, le dispositif de relogement aidé des surstocks achoppe encore sur un point technique : le volume minimal. L’administration propose un seuil de 200 hectolitres, quand la filière veut le réduire à 100 hl. « Il ne faut pas fermer la porte, même quand les volumes ne sont pas énormes. Il faut assumer le coût de traitement pour amener des éléments de soutien à ceux qui n’en ont pas eu jusque-là » souligne Jean-Marie Fabre.

 

Amendements en débat parlementaire

Alors que les projets de loi de finance et de financement de la sécurité sociale animent les débats parlementaires, la filière porte également des demandes de soutien à la trésorerie et d’allégements de charges de ses entreprises indique Jean-Marie Fabre. Le vigneron de Fitou souligne que des propositions d’amendements portent actuellement sur des dispositifs d’exonérations de la part patronale de la cotisation salariale (en 2021, par tranches selon les pertes de chiffre d’affaires en 2020) et de cotisations patronales (allégement selon perte réelle entreprise).

Concernant le crédit d’impôts sur la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), Boris Calmette indique que cette exonération doit être ouverte à l’assiette de bénéficiaires la plus large possible : soit tous ceux certifiés en 2021 et 2022 (qu’il s’agisse d’une nouvelle ou ancienne obtention). « Nous souhaitons également une campagne de communication sur le label HVE, il y a actuellement des difficultés à valoriser la démarche des prix de vente » souligne le viticulteur languedocien.

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