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Johanès Boubée roule aux résidus vinicoles
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Economie circulaire
Johanès Boubée roule aux résidus vinicoles

Le négociant bordelais s’est associé au transporteur girondin Veynat et au groupe Raisinor pour faire rouler ses citernes au Bioéthanol 2eme génération.
Par Colette Goinere Le 14 octobre 2020
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Johanès Boubée s’est associé au transporteur girondin Veynat et au groupe Raisinor pour faire rouler ses citernes au Bioéthanol 2 eme génération. - crédit photo : Maison Johanès Boubée
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’expérimentation a démarré en novembre 2019 sur le site de logistique et d’embouteillage de Beychac-et-Caillau en Gironde et sur celui de Nîmes dans le Gard, deux des sept sites de Maison Johanès Boubée. « Nous souhaitons rendre plus vertes nos activités et agir durablement pour réduire notre impact environnemental et ainsi réduire les émissions de CO2 » indique Mathieu Soulard, directeur des opérations et responsable des sites opérationnels sur le territoire français. La filiale vins du groupe Carrefour a donc passé un partenariat avec les distilleries du groupe Raisinor qui traitent le marc de raisin pour en extraire l’éthanol et avec le transporteur Girondin Veynat lequel s’est engagé à mettre sur la route des camion-citerne (un par site) qui roulent au bioéthanol (ED 95) deuxième génération. Les camions enlèvent les vins en vrac dans les propriétés des viticulteurs et les acheminent sur le site de Boubée.

De l’unité de Beychac-et-Caillau qui traite 500 000 hl par an, sortent quelques 35 millions de bouteilles. Le site de Nîmes qui traite 700 000 hl, affiche 45 millions de cols par an. Johanès Boubée s’est associé au transporteur girondin Veynat et au groupe Raisinor pour faire rouler ses citernes au Bioéthanol 2 eme génération.

Une ressource qui n'est pas infinie

Mathieu Soulard ne se risque pas à donner un premier bilan de cette expérimentation : "C’est beaucoup trop tôt" indique-t-il tout en précisant que cette ressource de bioéthanol n’est pas infinie. A cela s’ajoute le coût économique. L’ED 95 issu de la viticulture est moins cher au litre (0,85€ HT contre 1,25 € HT pour le gasoil à usage professionnel) mais il entraine une surconsommation non négligeable (de l’ordre de 40% au moins).

D'autres expérimentations en cours

Johanès Boubée est plus prolixe pour évoquer d’autres expérimentations menées. Ainsi Carrefour fait il rouler des camions citernes au biométhane. Le premier camion a été livré en 2012. Le déploiement a été lancé en 2014. Carrefour fait déjà rouler 450 camions au biométhane, pour livrer chaque jour ses magasins dans les grandes métropoles françaises. En 2021, les sites de Nîmes et de Beychac-et-Caillau devraient se doter de ce type de camion roulant au biométhane. Ce sera la partie aval qui sera concernée. Les camions citernes chargés des bouteilles approvisionneront les entrepôts de Carrefour. Le même type de partenariat sera lancé avec des transporteurs et fournisseurs de biométhane. L’objectif à l’horizon 2030 est la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre par palette transportée par rapport à 2019.

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