i la Directive sur les plastiques à usage unique vise en priorité à interdire les pailles, couverts, ou coton-tiges en plastiques, et à favoriser le recyclage des bouteilles en plastiques, elle n’est pas sans conséquences pour les fabricants de Bag-in-Box de moins de 3 litres.
Dans son article 8, elle leur impose en effet la prise en charge des coûts de mesures de sensibilisation des consommateurs sur l’incidence environnementale des plastiques à usage unique. Ils devront aussi payer pour la collecte des déchets, ainsi que pour le nettoyage des déchets sauvages.
Smurfit Kappa souhaite que les Bag-in-Box soient exclus de la directive. Le mois dernier, le fabricant a tiré la sonnette d’alarme au près des interprofessions viticoles et de ses clients.
« Nous soutenons pleinement la transition d’une économie linéaire du plastique vers une approche circulaire, et travaillons sans relâche à améliorer les caractéristiques durables de nos emballages. Mais ces nouvelles orientations peuvent fortement augmenter les coûts de nettoyage des déchets, porter préjudice à l’image durable du Bag-in-Box, et avoir un effet négatif sur les secteurs dans lesquels le Bag-in-Box est largement utilisé, à savoir le vin et les jus » prévient l’entreprise dans le courrier envoyé à ses clients.
Smurfit Kappa a de nombreux arguments. Parmi eux, le fait que les Bib préviennent le gaspillage alimentaire, et qu’ils ne soient ni consommés en une fois, ni de manière nomade, « ce qui évite qu’il soit jeté par terre ou dans la nature. »