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L’aide au stockage privé reste (encore) à définir
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Vins excédentaires
L’aide au stockage privé reste (encore) à définir

Présentées pendant le conseil spécialisé vin de FranceAgriMer, les propositions de l’administration concernant le retrait aidé de bouteilles, BIB et vins en vrac nécessitent de nouvelles négociations pour les représentants de la filière. Un groupe de travail est créé, pour définir les mesures d’ici la fin du mois.
Par Alexandre Abellan Le 10 juillet 2020
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tudiant ce 8 juillet le dispositif d’aides au stockage privé, le conseil spécialisé vin de FranceAgriMer n’a pas voté de mesures, mais a vivement débattu des propositions de l’administration. Dans sa présentation, FranceAgriMer évoque un outil au bénéfice de « toute personne physique ou morale ou groupement de ces personnes ayant produit du vin à partir de raisins frais, de moût de raisins ou de moût de raisins partiellement fermentés, obtenus par eux-mêmes ou acheté » (soit les producteurs, caves coopératives et négociants).

Cette mesure proposée viserait les « surstocks constatés entre 2019 et 2020 sur la base des DRM » (conditionnés en bouteilles, BIB ou cuves), avec des durées de 9 ou 12 mois (avec une même date de début pour tous les demandeurs)… A noter que le montant de l’aide* n’est pas évoqué dans cette feuille de route administrative (les élus du vignoble demandent 4 centimes d’euro par jour et hectolitre).

Apport minimal de 500 hl inacceptable

Pour les représentants de la filière vin, les principaux points d’achoppement restent les propositions d’un volume minimum éligible de 500 hectolitres et d’une ouverture de l’aide au stockage après la fin de la campagne de distillation (prévue ce 15 septembre, sauf si une rallonge budgétaire permet de distiller davantage). « Cet apport minimal de 500 hl est totalement inacceptable. Cela va exclure une grosse partie de la filière, ça doit être revu » souligne Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer.

« Ce minimum éligible a interpelé, notamment les vignerons indépendants. L’objectif de l’administration n’est pas d’écarter les petites structures, ce seuil va être retravaillé » assure Didier Josso, le délégué pour la filière vins chez FranceAgriMer, expliquant un premier calibrage suivant l’enjeu du coût administratif par rapport aides versées. Didier Josso répète que les propositions de l’administration ne sont pas stabilisées : « il y a encore beaucoup d’incertitudes et d’inconnues » précise-t-il.

Echelonnement avec la distillation

Pour Didier Josso, le principal défi administratif est « de s’assurer que les vins inscrits dans le cadre de l’aide au stockage privé ne soient pas les mêmes vins envoyés à la distillerie ». En ce sens, « la solution la plus simple serait de répartir les mesures dans le temps » explique-t-il, ce qui se traduit par la proposition de FranceAgriMer de « l’ouverture d’une seule période de dépôt de demande d’aide dématérialisée, postérieurement à l’échéance de distillation de crise des vins ». Si cet échelonnement rassurer le service juridique de FranceAgriMer, il est inenvisageable pour la filière vin.

« Nous insistons sur des mesures d’urgence, on ne peut attendre la fin de la campagne de distillation ! Nous ne sommes absolument pas d’accord » pointe Jérôme Despey, qui annonce la création d’un groupe de travail pour faire évoluer les propositions de l’administration en concertation avec les représentants de la filière. Se réunissant dès la mi-juillet, cette task-force a l’objectif de proposer un dispositif finalisé d’ici la fin du mois, pour un vote dans la foulée, sans doute par voie électronique. « Nous sommes là pour gérer une crise, il faut de la réactivité. Ce que l’on a pour la distillation, il le faut pour l’aide au stockage privé » martèle Jérôme Despey.

Donner un cadre

« Notre objectif est de valider [les mesures] d’ici la fin juillet, pour une mise en œuvre avant les vendanges » confirme Didier Josso, qui reconnaît ne pas savoir « si l’on va y arriver, on va essayer de donner un cadre. [Mais] je ne doute pas que l’on trouve une solution la plus pragmatique et opérationnelle en limitant les risques. »

 

* : « L’enveloppe de 15 millions euros devrait permettre d’atteindre l’objectif d’accompagner le surstock lié au covid » explique Didier Josso, soulignant que les modalités d’un stabilisateur en cas de dépassement ne sont pas définies.

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