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Pas (encore) de solution face aux grugeurs des nouvelles plantations
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Vignoble de Cognac
Pas (encore) de solution face aux grugeurs des nouvelles plantations

Sport éminemment charentais, le contournement du contingent d’autorisations de nouvelles parcelles de vignes pose un problème restant insoluble.
Par Alexandre Abellan Le 04 février 2020
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Pas (encore) de solution face aux grugeurs des nouvelles plantations
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réant des Casiers Viticoles Informatisés (CVI) pour multiplier leurs demandes nouvelles autorisations de plantation de vignes, les viticulteurs charentais forment une espèce à part entière dans le vignoble français reconnaît Alexandre Imbert, le directeur de l’Union Générale des Viticulteurs pour l’appellation Cognac (UGVC), lors d’une réunion de canton, ce 30 janvier à Blanzac-Porcheresse. Face au mécontentement visible de ses adhérents, Alexandre Imbert commence par clarifier l’ampleur du phénomène : « auparavant, il y avait en moyenne 120 à 150 création de CVI par an. Il y a eu a eu 330 en 2018 et ce sera sensiblement le même chiffre en 2019. La hausse est importante, mais moins que l’on ne pouvait le craindre initialement. Il n’y a pas d’engouement. »

Diluant les nouvelles surfaces disponibles, ces créations artificielles de CVI auront des conséquences administratives en matière de gestion d’exploitation (obligation d’autorisation d’exploitation, utilisation d’infrastructures distinctes à moins d’être un bouilleur de cru…). « Il va y avoir une surveillance renforcée de la Direccte. Ce sera un barrage » souligne Christophe Véral, le président de l’UGVC. « Créer un nouveau CVI peut sembler fastoche, mais ce n’est pas si simple » renchérit Alexandre Imbert.

Liberté d’entreprendre

De même, les leviers pour contrer ce détournement du contingent sont actuellement difficiles à déterminer. « La création de CVI tient de la liberté d’entreprendre, un principe auquel on ne peut déroger. Il n’y a pas moyen de distinguer le bon grain de l’ivraie. Entre le vigneron qui créé CVI pour la reprise par son fils et celui dont le fils étudie le droit à Bordeaux » détaille Alexandre Imbert. Si de nouveaux rapaces remplacent les précédents vautours, une chose reste certaine : il n’y a qu’à Cognac que l’on voit ça. Cette volonté d'expansion témoignant d'un développement commercial sans égal dans le reste du vignoble français.

 

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