e 7 janvier, Hervé Novelli, le président du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme (CSŒ), est venu rencontrer Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture, avec un regret : le manque d’implication de son ministère dans la structure de développement touristique du vignoble. Hervé Novelli est ressorti de cet entretien parisien, rue de Varennes, avec trois engagements du ministre : être présent lors des Assises Régionales de l’Œnotourisme en concluant personnellement les rencontres (les prochaines étant prévu en Rhône-Alpes), participer aux trophées de l’Å“notourisme (dont la deuxième édition est prévue ce printemps) et soutenir financièrement le CSŒ (en contre-partie d’actions de promotion, comme les trophées de l’Å“notourisme).
« Je trouvais le ministère de l’Agriculture peu présent dans le portage de la politique Å“notouristique. Je lui ai demandé de réinvestir ce champ et d’y assurer une présence forte. Il m’a immédiatement répondu qu’il était entièrement d’accord. Le ministre partage notre préoccupation » se félicite Hervé Novelli, qui voit dans le développement d’un tourisme vigneron une réponse constructive à des injonctions sanitaires croissantes (en témoigne le janvier sec, ou dry january).


« Il faut que le vin quitte son statut de produit de consommation pour devenir un produit de civilisation » estime Hervé Novelli, qui souligne que le ministre de l’Agriculture est en phase avec cette approche culturelle. Le soutien annoncé du ministère au CSŒ doit désormais être acté concrètement. Après avoir obtenu une circulaire clarifiant le statut de vendanges touristiques, la filière vin demande des adaptations dans les obligations d’accessibilité aux personnes handicapées d’outils de production, des aménagement du statut d’exploitant agricole pour développer les revenus touristiques… « Nous avons promis de retravailler rapidement sur ces sujets concrets. Le ministre a montré sa connaissance et son appétence pour faciliter l’activité Å“notouristique » conclut Hervé Novelli.