ès ce 15 novembre, les autorités douanières brésiliennes vont changer leurs modalités de contrôle aux frontières des vins importés. « Il s’agit du remplacement du Certificat Combiné Origine et Analyse (COCA) par un certificat d’origine » explique dans une note détaillée le pôle agricole de l’ambassade de France au Brésil. Qui ajoutent que « des exigences spécifiques de certificat s’appliquent également pour les vins qui ne possèdent pas d’indication géographique ».
Séparant désormais les certificats d'origine et d'analyse qui faisaient le COCA, l’administration brésilienne demande aux opérateurs « un certificat d’origine conforme au modèle validé par un organisme français habilité par les autorités brésiliennes (comportant le cachet de l’établissement et signé en précisant le nom et la qualité du signataire) » et « un rapport d’analyse de laboratoire (pas de modèle) relatif aux critères d’identité et de qualité brésiliens (par un laboratoire habilité auprès des autorités brésiliennes, avec cachet, signature et nom et qualité du signataire) » détaille l’ambassade française au Brésil.
Face à cette complexification des exigences administrative pour un marché déjà compliqué par ses hauts niveaux de droits douaniers, un connaisseur du dossier estime que ces nouvelles règles pourraient être amenées à changer prochainement pour être mises en ligne avec les exigences de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV, dont le Brésil est membre).