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Retour d’expérience
Vous trouvez qu’il y a trop de certifications viticoles ? Il en cumule sept !

Des normes ISO aux cahiers des charges bio et même BRC, le groupe Bordeaux Vineam n’a pas peur de cumuler les audits et engagements afin de se différencier sur le marché.
Par Alexandre Abellan Le 07 octobre 2019
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es certifications démontrant de sa production durable de vins ? « Nous n’en manquons pas ! » plaisante Josué Nonone, le responsable qualité du groupe Bordeaux Vineam (275 hectares de vigne à Bordeaux et en Bergerac). Certifié historiquement en viticulture biologique, l’ensemble de ses cinq propriétés* a validé en 2015 son management environnemental (ISO 14001), a obtenu en 2017 la certification Haute Valeur Environnementale (HVE), a confirmé en 2018 son management de la qualité (ISO 9001), se convertit progressivement à la biodynamie depuis 2018 (label Demeter) et vient d’être certifié cet été selon les référentiels privés de la grande distribution IFS (International Featured Standard) et BRC (British Retail Consortium).

11 000 euros/an

En y ajoutant les réglementations de base (notamment les cahiers des charges des AOC, mais aussi l’analyse des risques HACCP), on comprend que Bordeaux Vineam se soit doté de deux employés pour maintenir les certifications obtenues. Sans compter leurs salaires ou les investissements de moyen, le groupe dépense 11 000 euros par an en termes de frais de certification.

HVE parent pauvre de l’ISO 14 001

« En comptant les contrôles internes et externes, nous passons une trentaine de jour par an en audit » note Josué Nonone. Qui distingue cependant les certifications selon leurs approches : « deux à trois heures pour un audit d’intrants sur factures et un calcul du cuivre en bio qui est une certification sur papier », quand il faut « deux jours d’audit et un jour de rédaction pour l’ISO 14 001 qui étudie sur le terrain l’engagement environnemental de l’entreprise, sa consommation d’énergie, ses intrants phytosanitaires, sa biodiversité, l’implication des opérateurs à la vigne et aux chais... » Des indicateurs qui sont d’ailleurs mis à profit pour obtenir dans la foulée la HVE (« parent pauvre de l’ISO 14 001 »), les certifications étant souvent concomitantes souligne le responsable qualité.

Des certifications appellent même d’autres certifications. Ainsi, l’ISO 9 001 aiguille les structures à se positionner sur des demandes clients de niche pour se différencier sur le long terme. Ce qui a poussé Bordeaux Vineam à se convertir progressivement à la biodynamie pour gagner en valeur ajoutée sur le marché des vins alternatifs (trois châteaux certifiés à date) et à passer les référentiels IFS et BRC pour rentrer dans les linéaires français et export (ce qui n’empêche pas des contrôles supplémentaires de centrales d’achat).

Valoriser les bonnes pratiques

« La bio nous permet déjà d’ouvrir un large spectre de parts de marché, mais il faut rester à l’écoute des demandes de clients pour valoriser les bonnes pratiques » explique Josué Nonone, pour qui le tournant de la certification est incontournable si la filière vin souhaite s’adapter aux nouvelles demandes de réassurance des marchés. Travaillant sur l’évaluation de la Responsabilité Sociale de son Entreprise (RSE), le responsable qualité s’intéresse également à l’adhésion au label Bee Friendly (pour la protection des abeilles). « Certaines certifications, comme les ISO, sont des outils de fonctionnement qui satisfont en B2B. D’autres labels sont intéressants pour communiquer sur le produit fini » conclut l’expert.

 

* : Soit quatre châteaux à Bordeaux et un domaine à Bergerac. Pour une production annuelle de 1,2 million de cols, avec un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros.

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