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Un cocktail gagnant contre Brettanomyces
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Hygiène du chai
Un cocktail gagnant contre Brettanomyces

Le célèbre mélange soude et peroxyde, très utilisé en cave pour détartrer et dérougir les cuves, s'avère être un bon désinfectant. Zoom sur un carré d'inox.
Par Claire Furet-Gavallet Le 03 septembre 2019
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Un cocktail gagnant contre Brettanomyces
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andrine Rousseaux, maitre de conférences à l’Institut Jules Guyot en Bourgogne, s’est intéressée à l’efficacité antiseptique d’un détartrant très utilisé dans la filière : le mélange de soude caustique et de peroxyde d’hydrogène. Elle a voulu savoir s’il détruit les biofilms qui se forment à la surface des cuves.

« Un biofilm, c’est comme la plaque dentaire, introduit-elle. C’est un film de microorganismes qui adhère à une surface et forme une barrière. En œnologie, tous les microorganismes se comportent de cette manière. Ils forment ces biofilms plus vite sur l’inox mais ceux-ci se maintiennent mieux sur le bois. »

Etude sur l'inox

Pendant deux semaines, Sandrine Rousseaux en a laissé se développer, sur des plaques en inox type 316L, deux souches de levures Brettanomyces bruxellensis isolées d’une cave de Bourgogne dénommées souches 11 et 14. Puis elle a plongé ces plaques dans une solution de solution soude caustique et de peroxyde d’hydrogène à 5% v/v pendant 15 minutes sans appliquer d’action mécanique.

« Après ce traitement, nous n’avons retrouvé aucune levure de la souche 11 alors que nos prélèvements indiquaient une population de départ à 10^6 cellules/mL », indique-t-elle. Partie d’une population identique, la souche 14 s’est avérée plus robuste. « Nous avons détecté 10^2 cellules par mL après le traitement. Les cellules présentes étaient viables mais non cultivables. ».

Après ce traitement, nous n’avons retrouvé aucune levure de la souche 11

Selon Sandrine Rousseaux, l’introduction du produit pourrait induire un stress à Brettanomyces et les cellules se transformeraient en VNC pour résister. « C’est un mécanisme connu de la levure lorsqu’on ajoute du SO2 dans le milieu. Cela dépend de la souche de levure soumise au stress ».

La maitre de conférences a donc prouvé l’efficacité de ce détartrant comme désinfectant contre les biofilms de Brettanomyces, avec une limite concernant certaines souches. « La piste de traitement physique et par la chaleur ne sont aussi pas à exclure ! » ajoute-t-elle.

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