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Identifier des souches de Brettanomyces tolérantes au SO2
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Test microbiologique
Identifier des souches de Brettanomyces tolérantes au SO2

La cellule de transfert Microflora commercialise l’analyse microbiologique TypeBrett pour permettre aux vignerons de connaître la tolérance au SO2 des souches de Brettanomyces présentes dans les vins. L’intérêt est d’adapter par la suite les pratiques d’élevage en cave.
Par Claire Furet-Gavallet Le 16 octobre 2018
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Identifier des souches de Brettanomyces tolérantes au SO2
«

 Ce test a été développé par l’équipe de recherche et d’œnologie de l’ISVV sous brevet. Microflora, une des quatre cellules de transfert de l’ISVV, commercialise l’analyse depuis l’été dernier » explique Julie Maupeu, responsable scientifique chez Microflora. Le but de l’analyse TypeBrett est de déterminer le groupe génétique des souches de Brettanomyces Bruxellensis présentes dans l’échantillon de vin par PCR. « L’intérêt est assez évident » explique Julie Maupeu. « Le vigneron peut adapter ses pratiques (soutirage, filtration, traitement thermique ou traitement au chitosan) et ses doses de SO2 ». Sur 148 souches étudiées, trois grands groupes génétiques de Bretts se distinguent : A, B et C.

On parle de tolérance et non de résistance 

Environ 90% des clones de B. Bruxellensis du groupe A sont tolérantes au SO2 alors que 76 et 93% des clones du groupe B et C sont sensibles au SO2. « On parle de tolérance et non de résistance » précise la responsable scientifique. « Les clones de Bretts du groupe A sont particulièrement tolérants, même à 0,6 mg/L de SO2 actif. »                                    

Les populations de levures non-Sacharromyces sont dénombrées après sept jours de mise en culture. Quinze colonies de levures isolées sont sélectionnées et leur l’ADN est extrait et amplifié par PCR spécifique TypeBrett. 48 heures après, les résultats tombent. « L’analyse indique le niveau de population des levures et l’appartenance de ces levures à l’espèce B. Bruxellensis. On peut également connaitre le ou les groupes génétiques présents dans le vin mais aussi suivre la fluctuation des souches au cours d’un millésime et même au niveau parcellaire » explique la responsable scientifique de Microflora. « Notre objectif c’est de rendre accessible ce test à d’autres structures. Nous avons eu quelques échantillons de Bourgogne et je sais que le Sud-Est serait intéressé. »

Pour l’heure, l’analyse est proposée à 80 euros.

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