ctivité historique de la cave de Wolfberger, la production de spiritueux se voit dépoussiérer pour être plus en phase avec les nouveaux instants de consommations. Après avoir refondu en 2017 sa production d’eaux-de-vie pour la gastronomie (chocolaterie, pâtisserie, sauces…), la coopérative d’Eguisheim relance cet été ses eaux-de-vie de bouche avec une gamme refondue d’amers. Avec un nouveau flacon décliné en cinq saveurs, ces amers modernisés joue la carte de l’artisanal et du naturel, s’affichant « 100% naturels, sans colorants, sans additifs et composés d’ingrédients essentiellement élaborés en interne » (avec des prix de vente de 9,20 euros, sauf la fleur de bière à 10,90 €, tous titrant à 15 degrés alcool).
« Nous avions déjà des amers aromatisés, mais ils étaient tous bruns, très masculins, nous avons pris le parti d’être plus ludique et ouvert » explique Carole Couret, la directrice commerciale et marketing de Wolfberger. Ajoutant que « nous apportons une proposition différente, alors que le marché de la bière est aussi dynamique pour les aromatisés. Ces flacons permettent de créer du choix et une offre différenciée pour de petits établissements de restauration et des particuliers ».
Si la production de bière n’est pas à l’ordre du jour, Wolfberger compte remettre à plat ses gammes d’eaux-de-vie et de liqueurs en 2020. A commencer par le marc d’Alsace de gewurztraminer (issu des sous-produits de la cave), mais aussi la Mirabelle et le Kirsch (une partie des vignerons étant également des arboriculteurs).
La distillerie pèse pour 10 % de l’activité de Wolfberger, soit 5 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Notre vision d’entreprise est de proposer les plaisirs et savoir-faire alsaciens et d’étendre nos propositions » conclut Carole Couret.