menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Oenologie / Une thèse pour concilier cuivre au vignoble et thiols dans les vins
Une thèse pour concilier cuivre au vignoble et thiols dans les vins
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Côtes de Gascogne
Une thèse pour concilier cuivre au vignoble et thiols dans les vins

La complexation des arômes d’intérêt par le métal est la cible d’un projet de doctorat à Montpellier, financé par le vin de pays gascon, qui compte lever un frein au développement de son offre bio.
Par Alexandre Abellan Le 23 juillet 2019
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Une thèse pour concilier cuivre au vignoble et thiols dans les vins
«

 Il faut trouver le moment à partir duquel le cuivre devient l’antagoniste des profils thiols des vins pour l’éviter » pose le vigneron Jean-Pierre Drieux, le président de l’organisme de défense et de gestion des vins IGP Côtes de Gascogne. Pour mieux comprendre, et espérer maîtriser, la complexation des thiols variétaux du colombard au cuivre des traitements phytosanitaires, le syndicat viticole finance, avec une subvention européenne, une thèse dont le doctorant vient d'être recruté à Montpellier.

Ses futurs travaux allant être menés à l'Unité Mixte de Recherche des Sciences Pour l'Œnologie de Montpellier (sous la supervision de la chercheuse Aurélie Roland). Etudiant les conditions de libération des arômes d’intérêt de la vigne au chai, la thèse devra également « développer des outils analytiques de caractérisation fine des précurseurs de thiols pour mieux comprendre le phénomène de complexation » précise Alain Desprats, le directeur du syndicat viticole.

Profil thiol

Alors que les arômes primaires d’agrumes et de fruits exotiques signent le profil des Côtes de Gascogne, leur sensibilité au cuivre est un frein au développement de la viticulture biologique dans cette IGP. « La part du bio est actuellement très faible, inférieure à 5 %. Notre cépage colombard et la typicité de nos vins ne s’y prêtent pas pour le moment » confirme Jean-Pierre Drieux. Qui souligne que ces recherches auront un intérêt pour l’ensemble de la filière gasconne. « On évite le cuivre même en conventionnel » rapporte Jean-Pierre Drieux.

Il faut dire que « le potentiel aromatique est pénalisé avec des teneurs en cuivre dans le moût supérieures à 2mg/l. Il vaut mieux ainsi éviter les traitements cupriques au vignoble après la fermeture de la grappe » indiquent les précédents résultats obtenus par Thierry Dufourcq, ingénieur au pôle Sud-Ouest de l'Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV), qui va suivre cette nouvelle thèse.

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Oenologie
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé