’indication géographique protégée (IGP) méditerranée doit conforter sa notoriété. C’est l’un des principaux enseignements de l’enquête conduite, en mai dernier, par Wine Intelligence sur la notoriété, l’image et le positionnement de cette dernière pour le compte d’InterVinSud-Est. Selon cette étude réalisée dans le cadre du vingtième anniversaire de l’IGP, 31 % des consommateurs interrogés affirment la connaître. Un score faible, mais en ligne de mire avec les autres vins de sa catégorie à l’exception de l’IGP pays d’oc (61 % de taux de notoriété).
Ce n’est donc ni mieux, ni moins bien que les autres IGP, mais prouve que méditerranée a encore du chemin à parcourir pour monter en grade auprès des consommateurs. D’autant que si 62 % des consommateurs du panel la situe en région Provence-Alpes-côte-d’Azur, 44 % d’entre eux l’associent à un pays étranger : Italie pour près d’un sur trois et l’Espagne pour 26 %. « Elle doit davantage affirmer son origine tricolore », commente Jean-Philippe Perrouty, directeur de Wine Intelligence.
Cela étant, l’IGP dispose de nombreux atouts sur lesquels elle pourra s’appuyer pour augmenter sa côte de popularité. Elle bénéficie d’un score d’intention d’achat élevé, 60 %, et d’un positionnement valorisé entre 4 et 7,49 euros la bouteille. Côté image, elle véhicule le soleil, l’été, la convivialité et l’apéritif instant de consommation où les vins progressent. Les consommateurs lui attribuent en outre « un goût agréable », un élément très positif d’après Wine Intelligence, et l’associent au rosé avec un goût frais et fruité. « Nous allons prendre appui sur les résultats de cette étude pour définir notre stratégie future », annonce Marine Gayrard, directrice d’Intervins Sud-Est. C’est le chantier qui attend les professionnels du vignoble pour les mois à venir.