menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Oenologie / Millésimera-t-on ou pas ?
Millésimera-t-on ou pas ?
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Champagne
Millésimera-t-on ou pas ?

Le Printemps des Champagnes a permis de découvrir le millésime 2018. Les vignerons vont-ils millésimer cette vendange historique tant en volume qu’en qualité ?
Par Aude Lutun Le 24 avril 2019
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Millésimera-t-on ou pas ?
M

ême si le gel était présent dans tous les esprits, l’ambiance était plutôt positive lors de la dégustation des vins clairs de 2018, organisée par le Printemps des Champagnes (22 mini-salons répartis sur cinq jours).

Eric Taillet, viticulteur à Baslieux-sous-Châtillon (Marne) et membre de l’association Meunier Institut, a mis en bouteille son millésime fin janvier 2019 « pour qu’il conserve une belle fraîcheur ». Ce vigneron inconditionnel du meunier est très confiant sur le potentiel de son millésime. « Nous avions une belle maturité, poursuit-il. Voire même de la surmaturité. Avec le réchauffement climatique, il faudrait pouvoir vendanger plus tôt. C’est pour cette raison que nous avons opté pour une mise en bouteille rapide pour que ce millésime puisse se conserver longtemps ».

Une très belle concentration

Pour Maxime Blin, viticulteur à Trigny et membre des « Mains du Terroir », les dégustations confirment que ce millésime sera vraiment qualitatif. « Je suis en cours de conversion bio, ce qui a limité mes rendements d’environ un tiers, précise-t-il. Cette baisse de rendement, sur cette année très généreuse, m’a permis de vinifier des vins qui présentent une très belle concentration aromatique, notamment en pinot noir. Ce sont des vins qui ont une belle acidité et de la structure pour bien vieillir. Ces bouteilles seront vendues dans sept à dix ans. D’une manière générale, les vins que j’ai dégustés sont très bons. On aurait pu craindre d’avoir des vins plus plats vu les volumes qu’il y avait dans les vignes ».

2018 arrive à point nommé

Quant à Christine Scher-Sevillano, viticultrice à Vincelles et adhérente de « Champagne, terroirs, etc », elle est également très satisfaite du millésime 2018. « 2016 et 2017 ont été des années compliquées, 2018 arrive à point nommé avec quantité et qualité, résume-t-elle. Alors qu’en 2017, c’est le meunier qui nous avait le plus plu, cette année, c’est le pinot noir qui se distingue ». Le millésime 2018 sera composé de 70 % de pinot noir, de 15 % de chardonnay et de 15 % de meunier. « Malgré ce que l’on aurait pu craindre, il n’y a pas de problème d’acidité, conclut cette viticultrice. Les vins se garderont huit à neuf ans sans problème ».

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Oenologie
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé