ortant de leur niche, les vins bio sont promis à un développement durable d’après le dernier rapport l’agence anglaise IWSR. Sur les cinq prochaines années, la consommation mondiale de vins tranquilles n’aura augmenté que de 0,5 %, plafonnant à 218 millions d’hectolitres en 2022. Tandis que les vins bio vont afficher une croissance annuelle insolente de 9 % de 2017 à 2022, atteignant 7,9 millions hl. « L’essentiel de cette croissance sera réalisé en Europe, qui représentera 78 % de ce marché en 2022 » annonce Mark Meek, le PDG de l’IWSR.
Alors que les consommations européennes de vin sont globalement sur le déclin, la catégorie bio va à contre-courant. Si la consommation française de vin doit globalement se contracter de 2 % d’ici 2022, les vins bio s’attendent à une croissance de 13 %. Une tendance qui doit bénéficier aux producteurs domestiques, seuls 1 % des vins bio vendus en France étant étrangers. Plus ouvert aux vins étrangers (48 % de sa consommation bio), l’Allemagne restera le premier marché mondial des vins bio. Si la consommation anglaise de vin doit continuer à se réduire, celle de vin bio doit augmenter annuellement de 9 % d’ici 2022. Cette orientation vers la bio s’accompagnant d’une valorisation de ces vins plus respectueux de l’environnement. « Les consommateurs britanniques paient en moyenne 38 % plus cher pour une bouteille bio que pour une bouteille conventionnelle » souligne l’IWSR.