n 2017, la France a consommé 9 millions d’hectolitres de vins tranquilles bio. Sur une consommation nationale de 250 millions hl de vins tranquilles, la part du bio représente moins de 4 % des parts de marché selon l’étude de l’agence International Wine and Spirits Research (IWSR) pour le prochain salon Millésime Bio (28 au 30 janvier 2019 à Montpellier). Un volume certes restreint, mais qui ne cesse de croître, à contre-courant des tendances du marché français.
Si la consommation totale de vins tranquilles non-bio a baissé annuellement de 2 % entre 2012 et 2017, celle des vins bio a augmenté dans le même temps de 15 % par an. D’ici 2022, ces taux devraient perdurer selon les estimations de l’IWSR : -3 % par an pour le non-bio et +13 % pour le bio. Avec des projections de 17 millions hl de vins bio consommés en 2022, soit 8 % des parts de marché. Quasiment une bouteille sur dix. « La croissance continuera d'augmenter dés lors que les principaux détaillants référenceront plus de vins bio, cela sera néanmoins tempéré par la vendange de 2017 » analyse l’IWSR.
Selon les données de consommation, le portrait-robot de la bouteille de vin bio achetée en France en 2017 est le suivant : un vin français (à 99,5 %), rouge (à 50 %) et vendu 6,14 € le col en moyenne. Calculé pour la consommation à domicile, ce prix moyen est supérieur de 33 % à celui d’une bouteille conventionnelle (vendue 4,62 €/col).
Au niveau international, la France est le deuxième marché de consommation du vin bio (avec 9,3 millions d’hectolitres en 2017, soit 16 % des volumes consommés dans le monde), derrière l’Allemagne (13,5 millions hl en 2017, 24 % des volumes consommés) et devant le Royaume-Uni (5,7 millions hl, 10 %).
À noter que le vin bio français représente le tiers des échanges internationaux de la catégorie.