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La viticulture durable, inconnue de 56 % des consommateurs de vin
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La viticulture durable, inconnue de 56 % des consommateurs de vin

Une étude de Verallia chiffre le manque de connaissance du grand public des initiatives environnementales de la filière vin, alors que les attentes sont fortes et validées par la distribution.
Par Alexandre Abellan Le 05 septembre 2018
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La viticulture durable, inconnue de 56 % des consommateurs de vin
À

cette échelle, il ne s'agit plus d'un simple décalage, mais d'un vrai retard : si seulement 44 % des consommateurs ont « déjà entendu parler de démarches responsables dans la viticulture », 87 % se disent pourtant « sensibles au développement durable ». Commandité par le fournisseur Verallia, le sondage Infopro Digital montre l’abîme de méconnaissance qui sépare les attentes du grand public des initiatives environnementales de la filière vin.

L’état des lieux se base sur le sondage en juillet de 1 000 consommateurs représentatifs de la population française et 185 professionnels de la distribution (GD, CHR, cavistes…). « Manquant de connaissances sectorielles, les consommateurs ont toujours une vision plus floue que les professionnels » résume Hugues Carlier du cabinet des Enjeux et des Hommes, présentant l’étude ce 4 septembre à Bordeaux.

La bio en tête

Si le label bio est la démarche environnementale la plus connue des distributeurs et consommateurs (respectivement 96 et 86 %), le logo Terra Vitis n’est reconnu que par les premiers (49 %), contrairement aux seconds (11 %), qui disent connaître la charte Vignerons en Développement Durable (35 %). « Ce dernier label est plus parlant au consommateur que le terme Terra Vitis, dont le sens n’est pas d’emblée explicite » explique Hugues Carlier.

Semblant surnager, pour ne pas dire se noyer, dans le flot des labels écologiques et démarches vertueuses, le grand public n’affiche pas moins son désir d’une amélioration des pratiques viti-vinicoles. Comme le confirment les distributeurs, les consommateurs attendent de la filière vin des pratiques culturales plus responsables, telles que la réduction des intrants (96 % des distributeurs et 89 % des consommateurs). Les deux groupes sondés souhaitent une préservation du savoir-faire et du patrimoine viticole (89 % pour les deux populations) et des vinifications « naturelles et sans sulfites » (87 et 86 %).

Initiation par un tiers

Pour relier cette sensibilité de l’aval aux initiatives de l’amont viticole, tout l’enjeu est de transmettre les informations du producteur au consommateur. Les distributeurs militent pour une meilleure communication directement sur l’emballage (63 % des sondés, jusqu’à 70 % en GD). Les consommateurs se disant intéressés par ce support de communication (47 %).

Les conclusions de l’étude Verallia soulignent l’importance de la formation de relais d’opinion en soulignant que « 62 % des consommateurs de vins responsables ont été initiés par un tiers, qu’il s’agisse de leur entourage (26 %), d’un vigneron (22 %) ou d’un professionnel tel qu’un caviste, [un sommelier ou un animateur de rayon] (14 %). Ce professionnel est lui-même initié lors d’un salon ou d’un évènement (37 %) ou par les producteurs qu’il connaît depuis plusieurs années (54 %). »

Coût et valeur ajoutée

Appelée à être reconduite afin d’étudier les évolutions de perception, cette étude ne se penche pas sur l’équilibre entre le coût à la production et la valorisation à la vente des pratiques environnementales. Hugues Carlier laissant entendre qu’un arbitrage uniquement économique n’est pas adapté à des enjeux sociaux et environnementaux. « Le développement durable a d’abord été vu comme une contrainte réglementaire, mais on s’est aperçu que c’est une façon de gérer les risques sociaux et commerciaux de réputation. On le voit de plus un plus comme un outil de création de valeur par la différenciation, l’innovation… » conclut l’expert.

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