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Réduction des phytos
Le gouvernement lance son plan d’action

Le gouvernement a présenté son plan pour réduire les phytos. Parmi les principales mesures : l’accélération de la sortie des molécules les plus préoccupantes et l’instauration de ZNT riverains pour les produits les plus dangereux
Par Christelle Stef Le 26 avril 2018
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L

es ministres de l’agriculture, de la santé, de l’écologie, de l’enseignement et de la recherche ont présenté ce 25 avril leur plan d’action pour réduire la dépendance de l’agriculture aux produits phytosanitaires.

Celui-ci tient sur huit pages et s'articule autour de quatre priorités :

 

Réduire rapidement l’usage des matières actives les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement. Sur ce point, le gouvernement est clair: il s’opposera systématiquement à la prolongation ou au renouvellement au niveau européen des substances classées CMR1, des perturbateurs endocriniens et des substances persistantes bio-accumulables et toxiques ou très persistantes et très bio-accumulables. En lisant cela on ne peut qu’être pessimiste sur le sort du cuivre. Concernant le glyphosate, il annonce le lancement d’une expertise collective de l’Inserm sur les risques pour la santé et l’élaboration d’un cahier des charges par l’Anses en vue de l’ouverture d’une nouvelle étude expérimentale sur la cancérogénicité du glyphosate. Rendez-vous en 2020 pour la conclusion de ces travaux. Autres mesures : la vente et le conseil sur les produits phytosanitaires seront bien séparés. La redevance pour pollution diffuse sera renforcée et davantage modulée selon la toxicité des produits.

 

Mieux connaître les impacts des phytos sur la santé et protéger la population. Sur ce point, le gouvernement prône la mise en place de ZNT riverains « pour l’utilisation de produits classés dangereux ». Quels seront les produits rentrant dans cette catégorie ? Le plan d’action ne le précise pas. Le gouvernement veut également encourager le dialogue entre les agriculteurs et leurs riverains, notamment via le développement de chartes de bon voisinage. Il va également inciter les agriculteurs à recourir à des pulvérisateurs plus performants qui limitent les risques de dérive.

 

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Développer des alternatives et les promouvoir auprès des agriculteurs. Le gouvernement va soutenir le développement du biocontrôle et mobiliser la recherche pour qu’elle trouve des solutions alternatives aux produits phytosanitaires en particulier aux herbicides et aux néonicotinoïdes. Il va également encourager le développement de la HVE et du bio.

 

Renforcer le plan Ecophyto 2 avec en ligne de mire le respect de l’objectif d’une réduction des pesticides de 25 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2025.

Les objectifs de ce plan d’action sont ambitieux. Mais pour le moment, les modalités concrètes de sa mise en œuvre restent floues. Le gouvernement a donc mis en place trois groupes de travail : l’un pour définir les mesures qui faciliteront la mise sur le marché et la diffusion des produits de biocontrôle et des PNPP (préparations naturelles peu préoccupantes), le deuxième pour proposer des mesures opérationnelles pour séparer la vente du conseil, le troisième pour soumettre des actions de prévention à l’exposition aux produits phytos et informer les populations. Ces groupes devraient se réunir d’ici la fin mai. A suivre.

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Tous les commentaires (5)
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Dubourdieu franck Le 02 mai 2018 à 20:16:31
Encore des études pour démontrer que les pesticides de synthèse sont dangereux ? On rêve ! Depuis 20 ans l'épidémiologie affirme le lien causal des pesticides avec de nombreuses maladies graves chez les agriculteurs.Plus récemment, il suffit de se reporter à la monstrueuse étude de l'INSERM ( 2000 pages publiée en 2013) et celle de l'ONU (mars 2017) pour s'en persuader Le lobby de la chimie pour repousser les échéances est en action à tous les niveaux et pendant ce temps de plus en plus d'utilisateurs et bientôt de riverains tombent malades. Franck Dubourdieu www.bordeauxclassicwine.fr
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JFD Le 02 mai 2018 à 10:20:43
A force de suppression de tous ces phytos (herbicides,CMR, perturbateurs endocriniens, cuivre...), nous allons tous devenir viticulteurs bios! A quoi bon de se faire chier à se faire certifier HVE, BIO... et j'en passe!, nous y serons tous automatiquement. Du grand n'importe quoi, ils ont coulé l'agriculteur en France, maintenant c'est au tour de la viticulture, après se sera les arboriculteurs et les maraîchers. Et ensuite comme il n' y aura plus de producteurs en France, nos politiques feront importer tous ces produits de bouche des autres pays du monde sans se soucier des modes et des pratiques de cultures. Il faudrait penser à réagir rapidement s'il n'est pas déjà trop tard. A bon entendeur!
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Coste Vincent Le 02 mai 2018 à 09:06:01
En bio depuis 30 ans, et en biodynamie depuis 8 ans, nous utilisons poins de 3 kg de cuivre par ha et par an. dans nos sols calcaires, il ne semble pas y avoir de problèmes. Si on supprime le cuivre, comment pourrons-nous faire en bio? Et revenir à une agriculture avec herbicides, insecticides et fongicides pénétrants ne me semble pas mieux.
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monceni Le 01 mai 2018 à 15:12:01
Certaines autres possibilités sont volontairement écartées et pourtant elles ont fait leur preuve scientifique, technique par des essais à plusieurs reprises et pendant plusieurs années. Pourquoi cette volonté de les passer sous silence ?? Notamment le traitement de l'eau par les zéolithes.
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MEHAYE Le 01 mai 2018 à 15:03:11
Je pense qu avant de réduire les produits il faudrait déjà intervenir sur l utilisation. Beaucoup de viticulteur ne sont pas consciencieux et travaille mal .. En employant notamment des pleines doses des le début ou sont encore aux traitement systématiques sans tenir compte de la météo , des directeurs de domaines ne voulant pas prendre de risque pour pas perdre leur place traitent plus que nécessaire , des marchands de produits poussent à la consommation pour améliorer leur chiffre d affaire .. Chez nous les groupements obligent les adhérents à des traitements systématiques des anti botrytis sous peine de sanction, la confusion sexuelle est très peu utilisée car trop onéreuse d ou l empli d’insecticide ( problème facile à résoudre ) etc etc
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