e samedi 14 octobre après-midi, le Musée des Arts du Cognac aura pour guide rien de moins que les experts du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC). Fournissant depuis 125 ans un conseil technique aux viticulteurs et distillateurs des Charentes, la Station Viticole du BNIC accompagnera les visiteurs pour bien saisir les dessous scientifiques de la technique de distillation charentaise.
Historique, la technique de distillation en deux passages est moins empirique que scientifique. Mettant à profit la construction sur-mesure de l’alambic à col-de-cygne, le processus chauffe un vin blanc acide et peu alcoolisé qui permet d’obtenir un premier distillat, le brouillis, qui est lui-même distillé pour arriver à un deuxième distillat, la bonne chauffe. Pour revoir le processus dans le détail, cliquer ici.
Les ingénieurs de la Station Viticole présenteront également les projets de recherche qui pourraient dessiner la production de Cognac de demain. Au-delà des impacts du changement climatique ou de l’utilité des analyses aromatiques des eaux-de-vie, le sujet qui devrait intéresser les visiteurs concerne l’ambitieux programme de recherche du BNIC pour obtenir de nouveaux cépages résistants aux maladies cryptogamiques et aptes à la production de Cognac. Actuellement, 4 cépages sont en lice pour fournir des raisins aux typicités proches de celles de l’ugni blanc, tout en nécessitant moins de traitements phytos (cliquer ici pour en savoir plus).