vec 396 000 tonnes de raisins récoltés en 2017, les dernières estimations de la vendange néo-zélandaise seraient en repli de 9 % par rapport à la généreuse récolte 2016. « Globalement, la météo estivale a été bonne, mais quelques challenges se sont accumulés à mesure que la saison avançait » rapporte dans un communiqué Philip Gregan, le PDG des Vignerons de Nouvelle-Zélande (NZW). Touché à la marge par un tremblement de terre en novembre dernier, le vignoble de Malbourough (concentrant les deux tiers de la production de l’archipel) a surtout vécu un été maussade. Le manque de soleil a pesé sur le bon développement des baies, tandis que de fortes pluies en fin de campagne ont forcé à récolter des parcelles avant la pleine maturité. À défaut de rendements, les vignerons peuvent se féliciter d’avoir récolté des raisins permettant de produire des vins « vibrants, avec de bonnes acidité et minéralité » résume le distributeur anglais Bibendum.
« Au vu de la forte demande des marchés lointains, les wineries espéraient une récolte plus importante cette année. Avec ce petit millésime, la croissance en volume des exportations risque fort d’être plus ténue dans l’année à venir » avance Philip Gregan. Sur la campagne 2016-2017, le vignoble kiwi a exporté 1,7 milliard de dollars néo-zélandais (soit 1,1 milliard d’euros). Pour 2020, la filière a l’ambition de passer le cap des 2 milliards NZ$ (soit 1,3 milliard €).