n 2017, le vignoble sud-africain a récolté 1,4 million de tonnes de raisin, selon les estimations des services statistiques sud-africains (SAWIS), soit une production de vins* qui devrait atteindre 11,1 millions d’hectolitres, en hausse de 1,4 % par rapport à 2016. Une bonne surprise pour la filière. « On s’attendait à une baisse, à cause d’une deuxième année consécutive chaude et sèche » rapporte François Viljoen, le responsable technique de l’association de producteurs VinPro. « Des nuits plus fraîches durant la saison et l’absence significative de vagues de chaleur durant les vendanges ont tamponné l’effet de sécheresse » explique-t-il.
Si les pluies ont été plus importantes cette année, les réserves hydriques sont restées déficitaires et l’irrigation s’est de nouveau révélée être la clé de gestion du vignoble sud-africain. Les conditions sèches ont cependant eu un avantage : permettre aux raisins d’être globalement épargnés par les maladies et de pouvoir atteindre de bons niveaux de maturité. « Nous sommes soulagés par la météo de ce millésime 2017, mais en se projetant sur 2018, qui pointe déjà le bout de son nez, nous espérons vraiment de la pluie dans les prochains mois » conclut François Viljoen.
* : Incluant également les jus et concentrés, ainsi que les vins pour les distillations d’eaux-de-vie de bouche et industrielles.