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« Deux ans pour anticiper un manque de volume en crémant »
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Gel et grêle en Bourgogne
« Deux ans pour anticiper un manque de volume en crémant »

Un point sur la future récolte 2016, compromise par les épisodes de gel et de grêle, a été fait lors de l’assemblée générale de l’Upec Bourgogne. Cette récolte sera commercialisée en 2018. La réflexion est en cours pour gérer ce probable manque de volume.
Par Juliette Cassagnes Le 13 juillet 2016
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« Deux ans pour anticiper un manque de volume en crémant »
Vigne dans l'auxerrois après le passage de la grêle le 27 mai 2016. - crédit photo : Goisot JY
«

 Les conditions de récolte seront particulièrement difficiles », résume Pierre du Couëdic, directeur de l’Upec Bourgogne, qui tenait son assemblée générale jeudi 7 juillet 2016. Les surfaces de production de crémant se situent pour une bonne partie dans des secteurs nord-bourguignons – Auxerrois, Châtillonnais, Côtes de Beaune et de Nuits – qui ont gelé ou été grêlé. Outre la perte de récolte en elle-même, les viticulteurs seront tentés de mieux valoriser les raisins qui leur restent en les vinifiant en vin tranquille si le rendement en crémant n'est pas atteint.. Mais si les niveaux de maturités sont trop hétérogènes, ils pourront tout aussi bien décider de réorienter leurs raisins pour le Crémant...

20 à 30 % de baisse potentielle

Plus globalement, on estime à ce jour, dans cette partie nord du vignoble bourguignon, un manque à gagner de l’ordre de 20 à 30 % du potentiel de production. Compte tenu de la durée d’élaboration des crémants, ce déficit de volume se retrouvera et se ressentira sur le marché en 2018. « Cela laisse donc deux ans pour gérer et anticiper », remarque le directeur. L’interprofession compte notamment s’appuyer sur le déblocage de la réserve interprofessionnelle… Mais celle-ci reste encore très faible, actuellement établie à 5 000 hectolitres.
 
L’espoir repose également sur la partie sud du vignoble – Mâconnais et Beaujolais – qui représente environ 60 % des apports en raisins pour le crémant. Cette zone a été préservée des aléas climatiques et la floraison s’y est bien passée. « Il est tout à fait possible que le niveau de récolte soit correct ou mieux encore, ce qui permettrait de stocker des volumes pour la réserve interprofessionnelle », indique Pierre du Couëdic. Les rendements et mises en réserve 2016 seront décidés à la fin août, au conseil d’administration de l’UPECB.
 
En résumé, rien n’est encore joué !

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