menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / Charente : la filière des vins sans IG se dote d'un contrat de commercialisation
Charente : la filière des vins sans IG se dote d'un contrat de commercialisation
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Charente : la filière des vins sans IG se dote d'un contrat de commercialisation

Par Bertrand Collard La Vigne - Vitisphere Le 30 mars 2015
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Charente : la filière des vins sans IG se dote d'un contrat de commercialisation
«

Il y a dix ans, le vignoble charentais produisait jusqu’à 2 millions d’hl de VSIG. Aujourd’hui, nous sommes entre 50.000 et 100.000 hl. Nous voulons relocaliser 600.000 hl de vins de base pour les mousseux en Charentes, estime Xavier Latreuille, président du syndicat des négociants en vins du bassin charentais. Cela correspond à un vignoble de 3.000 à 3.500 ha. » Reste à le planter.

Le syndicat ne veut pas attendre. Il est à l’origine de la demande d’un contingent de plantation de 400 ha de vignes nouvelles sans IG pour le bassin Charentes-Cognac et pour cette année. Pour convaincre les producteurs et garantir que ces vignes ne produiront pas de Cognac, il a mis au point un modèle de contrat privé tout à fait original.

Les signataires s’engageront, avant même la plantation, au minimum pour les cinq premières récoltes (de la troisième à la huitième feuille). Le producteur devra livrer toute la récolte de la parcelle sous contrat au négociant, lequel devra l’acheter. Mais le viticulteur devra également produire un volume minimum par hectare, à définir entre les parties.

« Pour le chardonnay, on parle de 100 à 120 hl/ha, pour l’Ugni blanc et le Colombard, on vise plutôt 200 hl/ha », détaille Xavier Latreuille.

Les parties fixeront également à l’avance un prix minimum et des clauses de révision du prix. « Il faudra que le revenu à l’hectare indiqué sur le contrat soit suffisamment motivant pour que des vignerons s’engagent », souligne le négociant.

Le contrat prévoit également des pénalités en cas de non-respect des clauses définies. Enfin, le producteur devra s’engager à rester en vin sans IG jusqu’en 2030 pour ne pas venir perturber les autres marchés. Il n’obtiendra d’autorisation de plantation que s’il présente un tel contrat dûment signé à FranceAgriMer.

Le formulaire est prêt. « Reste à faire le plus dur : trouver des viticulteurs », admet Xavier Latreuille. Le temps presse, car ceux-ci doivent déposer leur demande de plantation avant le 30 avril à FranceAgriMer. Et s’ils obtiennent une autorisation, ils pourront planter mais l’an prochain seulement.

 

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé