ouleur angevine… Dans un communiqué, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer) « condamne avec la plus grande fermeté les dégradations opérées sur son stand, par une délégation de la Confédération Paysanne, à l’occasion du Salon international des techniques de productions végétales (SIVAL) » lors de son inauguration ce 14 janvier. En campagne électorale, le syndicat agricole a manifesté sur le stand de FranceAgriMer avec des ceps de vignes et des empreintes de lies sur les supports pour critiquer la gestion de la crise viticole. Et notamment l’arrachage définitif à 4 000 €/ha actuellement déployé par les services de FranceAgriMer auprès des 5 500 vignerons demandeurs (pour 30 000 hectares à arracher d’ici l’été 2025).
Dans la forme, « FranceAgriMer se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à la suite de ces dégradations ». Dans le fond, « c’est après plusieurs mois d’étroite concertation entre les pouvoirs publics et la filière vitivinicole, et après une enquête auprès des bénéficiaires potentiels, que le dispositif de réduction définitive du potentiel de production viticole a été déployé en octobre 2024 par ses services » retrace FranceAgriMer, qui précise que « cette mesure vise à répondre au souhait du conseil spécialisé vin et cidre de FranceAgriMer d’organiser une diminution de la surface de production comme premier élément de réponse structurelle à la crise que subit la viticulture française. »