menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Politique / "FranceAgriMer m’a tué", la Confédération Paysanne met les pieds de vigne dans le plan d’arrachage
"FranceAgriMer m’a tué", la Confédération Paysanne met les pieds de vigne dans le plan d’arrachage
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Manifestation
"FranceAgriMer m’a tué", la Confédération Paysanne met les pieds de vigne dans le plan d’arrachage

Opération contestation pour le syndicat agricole critiquant l’arrachage de vignobles à 4 000 €/ha sans ciblage et demande une aide de 10 000 €/ha avec des outils de réduction des volumes et de garantie des prix.
Par Alexandre Abellan Le 14 janvier 2025
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Le message et les empreintes ont utilisé de la lie rouge. - crédit photo : Confédération Paysanne
L

a Confédération Paysanne fait l’opération coup de poing pour l’inauguration du Salon international des techniques de productions végétales (SIVAL) ce mardi 14 janvier au parc des Expositions d'Angers (Maine-et-Loire) en ciblant le stand de l’établissement national des produits de l’Agriculture et de la Mer (FranceAgriMer). « 70 paysannes et paysans, majoritairement des viticulteurs, se sont dirigés avec des ceps de vignes issus de l’arrachage sur le stand de FranceAgriMer (le ministère de l’Agriculture n’étant pas représenté) » résume Laurence Marandola, la porte-parole nationale de la Confédération Paysanne. Symbolique, cette action a aussi été marquée par des empreintes de mains trempées dans la lie rouge sur les supports de FranceAgriMer, avec le message « FranceAgriMer m’a tué » bien visible pendant les prises de paroles syndicales.

En pleine campagne des élections pour les chambres d’Agriculture (15-31 janvier 2025), cette action illustre le focus de la Confédération Paysanne sur les questions viticoles en général et la gestion de crise en particulier. « Le constat est simple pour nous. La filière est en crise majeure, sociale pour les hommes et femmes qui y travaillent, économique sur les prix à cause d’une surproduction en volumes liée aux choix français et européens de dérégulation des droits de plantation » esquisse Laurence Marandola.

Un drame

Demandant une régulation des volumes produits par l’arrachage ciblé et la réduction des rendements, la porte-parole de la Confédération Paysanne rejette le plan d’arrachage définitif à 4 000 €/ha en cours de déploiement : « ce n’est pas une vraie stratégie de long terme. Tout le monde doit prendre sa part dans la réduction des volumes produits. Pas seulement les plus en difficultés, les plus petites fermes. La Confédération Paysanne a pour projet de maintenir un maximum de domaines. L’arrachage doit cibler les terres les plus productives, pour y implanter autre chose que de la vigne, les terres gélives et infectées par la flavescence dorée… Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. C’est un plan de liquidation sociale de certaines fermes. C’est un drame d’une grande indécence et cruauté. » En alternative, le syndicat agricole propose donc une régulation des volumes et un plan d’arrachage à 10 000 €/ha les 5 premiers ha. Avec la création d’un prix minimum garanti qui soit contraignant pour encadrer les rémunérations en parallèle d’une répartition des volumes pour Laurence Marandola. Qui estime qu’il y a urgence à rendre plus visible la crise du vignoble : « le gouvernement et la filière ne proposent pas d’horizon pour en sortir ».

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Tous les commentaires (1)
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
bill et boule Le 16 janvier 2025 à 06:07:02
Il est des symboliques puissantes qu il vaut mieux utiliser avec rudesse et parcimonie , surtout si ambiguïté existe .La main sanglante est un bon exemple car si les observateurs de faits divers ont en tête une denonciation supposée d un jardinier d origine maghrébine, les contemporains au fait des actualités internationales y voient plutôt la célébration du massacre de deux soldats israéliens par les palestiniens .Attention donc à la surenchère des symboles ui peut précéder la surenchère des actes. Les defaillances d entreprises viticoles vont proliférer, il faut effectivement alerter le ministère de l agriculture , interpeller sans relâche nos deputes nos sénateurs nos préfets pour qu eux memes remontent le message de detresse qui est le notre.Mais de grâce pas de manipulation sur base de main sanglante , symbole d ailleurs repris par la France insoumise dans le contexte très polémique des voisins immédiat d Israël.Notre filière ne va as bien, il y a et il y aura des suicides mais n en venons pas aux mains .
Signaler ce contenu comme inapproprié
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Politique
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé