e stress des paillettes. Au terme d'une compétition de haute volée, pour ne pas dire de haut sadisme tant l'exigence et les pièges se cumulent à ce niveau, le sommelier estonien Mikk Parre a remporté ce 15 novembre le titre de meilleur sommelier d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient à Belgrade (Serbie). En deuxième place*, la sommelière française Pascaline Lepeltier n’arrive pas à décrocher le titre européen. Ayant buté en 2023 sur la finale du concours du meilleur sommelier du monde, la détentrice en 2018 des titre de meilleur sommelier de France et meilleur ouvrier de France et autrice d’un ouvrage de référence, devra retenter sa chance pour obtenir l'or lors d’une prochaine compétition. "L'avenir n'est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire" écrivait Henri Bergson dont Pascaline Lepeltier est une experte, lui ayant consacré une maîtrise de philosophie.
Toujours plus ardues, pour ne pas dire vicieuses, les épreuves de sommellerie internationale témoignent d’une montée en puissance et connaissances des jeunes sommeliers, véritables athlètes surentraînés pour répondre aux situations les plus imprévues et tarabiscotées lors d’exercices où les pièges peuvent être partout. D’où la création d’une équipe de France de la sommellerie pour professionnaliser les candidats tricolores face à une compétition incroyablement difficile.
* : Le sommelier lituanien Martynas Pravilonis arrive en troisième place.